Le directeur général de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Mamadou Abdoul Sy, a promis lundi d’assurer "une bonne campagne de commercialisation" de l’oignon local en 2014-2015.
"Tout sera fait pour une bonne campagne de commercialisation", a assuré M. Sy.
Cependant, le démarrage de la commercialisation des récoltes d’oignon en 2014-2015 "pourrait être retardé par la saison froide qui s’est installée de façon précoce", a-t-il signalé.
Le directeur général de l’ARM présidait une réunion d’évaluation de la campagne 2013-2014, en présence du directeur du Commerce intérieur, Ousmane Mbaye, du vice-président de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momath Cissé, et de responsables d’associations de producteurs d’oignon.
Selon Mamadou Abdoul Sy, la date d’ouverture de la prochaine campagne de commercialisation des récoltes d’oignon (2014-2015) sera arrêtée après les "visites de terrain" du ministre du Commerce Alioune Sarr dans les zones de production, entre fin janvier et début février.
Le vice-président de l’ASCOSEN a invité les producteurs à baisser les prix lors de la campagne 2014-2015.
En attendant l’ouverture de cette campagne, l’ARM a autorisé à 26 opérateurs économiques d’importer "un stock de régulation" de 26 mille tonnes, a-t-il indiqué.
"Pour éviter la rupture des stocks lors des fêtes de fin d’année, on a autorisé l’importation de cinq mille tonnes" supplémentaires, a ajouté M. Sy.
Du 26 août dernier – début du gel des importations d’oignon – à maintenant, "plus de 80 mille tonnes" ont été importées, selon le directeur général de l’ARM.
La campagne 2013-2014 de commercialisation de l’oignon local a été marquée par "un ravitaillement correct du marché, avec des prix au producteur un peu élevés", a-t-il signalé.
"A un certain moment de l’année, le prix bord champ est passé de 200 à 350 francs CFA", a rappelé Mamadou Abdoul Sy.
Momar Cissé a déploré la "montée vertigineuse des prix, qui sont passé de 175 francs CFA le kilogramme à 350 francs", lors de la dernière campagne. "On assisté à des prix élevés, du début à la fin", a signalé le vice-président de l’ASCOSEN.
