Comme à Tivaouane, une délégation du parti socialiste conduite par son secrétaire général national Ousmane Tanor Dieng était en visite, hier, à Ndiassane dans le cadre de la célébration du huitième jour de la naissance du Prophète prévue aujourd’hui. Une occasion de revenir sur le statut spécial de la cité religieuse.
‘’Ndiassane doit être inscrite, à l’instar des autres villes religieuses, en bonne place parmi les cités religieuses et un programme d’équipement et de modernisation de la localité doit être élaboré’’. La proposition est du premier secrétaire général du PS. Ousmane Tanor Dieng réagissait ainsi aux propos du Khalife général de Ndiassane, Mame Bouh Mamadou Kounta, par rapport à la requête de la famille Kountiyou qui réclame un statut de cité religieuse dotée de toutes les commodités sur le plan des infrastructures. De l’avis du socialiste en chef, la famille Kounta a raison de réclamer ce statut.
‘’Les cités religieuses ne sont pas des cités comme les autres. Il y a un besoin de service public et un besoin de modernisation qui est flagrant parce que dans des moments très courts, la population est multipliée par x. Donc il est important de ce point de vue que des dispositions soient prises par l’Etat pour les populations qui se retrouvent dans ces cités’’, plaide OTD. Qui ajoute : ‘’Je fais partie de ceux qui, les premiers, ont dans leur programme indiqué qu’il faudrait un programme d’équipement et de modernisation des cités religieuses. Je l’avais inscrit dans mon programme. Wade l’avait mis en œuvre et Macky Sall est en train de le poursuivre.’’
Par ailleurs, le socialiste de présenter ses hommages à la famille Kounta et de solliciter des prières de leur part pour le pays. ‘’Nous remercions les cités religieuses pour les prières qu’ils formulent pour que la paix continue à régner au Sénégal et en Afrique. Nous vivons un monde troublé et la situation qui prévaut aujourd’hui en France le prouve largement. Nous pensons que les chefs religieux ont un grand rôle à jouer pour l’éducation des populations’’. Aussi de dire, ‘’au Sénégal les confréries le font bien et peut-être que c’est cela qui nous préserve de certaines situations’’.