Le maire de la commune de Kaolack, Mariama Sarr s’est gardé de commenter la décision de la Cour suprême, rappelant que la composition actuelle du bureau de l’équipe municipale découle des quotas fixés par les partis de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) lors des dernières élections locales.
La Cour suprême a tranché jeudi dernier en faveur d’un recours dénonçant le non-respect de la loi sur la parité par l’équipe municipale de Kaolack. Elle a invalidé les postes de sept adjoints au maire sur les huit. Mariama Sarr, maire de la commune, était l’unique femme de cette équipe municipale.
Interrogée vendredi en marge de la session d’orientation budgétaire 2015, Mme Sarr a déclaré : ''Je ne commente pas la loi, encore moins la décision de la Cour suprême, mais je dois rappeler que je suis le ministre de la Femme et en cela je dois défendre la femme''.
''Même si ce qui est arrivé l’a été dans une autre commune en dehors de Kaolack, je me dois de défendre la femme’’, a dit Me Sarr qui s’est contentée de rappeler que la composition actuelle du bureau de l’équipe municipale découle des quotas fixés par les partis de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) lors des dernières élections locales.
La coalition BBY était composée des partis de l’Alliance pour la République (APR), de l’Alliance des forces de progrès (AFP), du Rassemblement du peuple (RP) et du Parti socialiste (PS), a rappelé, vendredi, le mairie de Kaolack.
Sur la base de ces quotas revenant à chaque parti, il a retenus été trois adjoints pour l’Alliance pour la République dispose, trois pour l’Alliance des forces de progrès, un pour le Parti socialiste (PS) et le Rassemblement du peuple (RP), a-t-elle ajouté, soulignant, que ‘’c’est comme ça que l’équipe municipale s’est retrouvée avec 8 adjoints sur 9 membres’’.
''Alliés à d’autres partis dans BBY, nous avons obtenu un résultat satisfaisant à l’issue des élections locales et il était question pour ces partis d’appliquer les quotas prévus pour chaque parti’’, a-t-elle poursuivi, ajoutant, que c’est sur cette base que les adjoints ont été proposés.
‘’Et nous ne pouvions pas, selon elle, exiger des partis qu’ils choisissent des hommes ou des femmes pour le bureau municipal’’.