Les quotidiens parvenus jeudi à l'APS traitent de divers sujets, parmi lesquels les préparatifs des Lions pour la prochaine CAN de football, prévue en Guinée équatoriale du 17 janvier au 8 février.
De nombreux quotidiens relaient les assurances du milieu offensif Sénégal Sadio Mané, dont la participation à cette compétition continentale restait suspendue à l’évolution d’une blessure qu’il a contractée il y a quelques jours.
"C'est une blessure mineure et je devrais être en forme dans deux semaines", a déclaré le footballeur sénégalais dans des propos rapportés par L'Observateur et plusieurs autres quotidiens.
Stades et L'As, par exemple, reprennent les mêmes déclarations à quelques mots près. Waa Sports se projette vers l'avenir immédiat en rapportant que Sadio Mané "pourrait jouer contre le Ghana ou l’Afrique du Sud", en match de poule.
"Annoncé forfait pour la CAN 2015 par son manager de Southampton, Sadio Mané devrait tenir sa place dans les 23 Lions du Sénégal. Après les déclarations de son sélectionneur, Alain Giresse, le milieu de terrain de Southampton y est allé de son message rassurant depuis sa page Facebook (…)", résume le journal Le Quotidien.
La CAN et ses préparatifs ne semblent pourtant pas monopoliser l'intérêt des quotidiens dont certains reviennent sur le dernier putsch avorté en Gambie et ses dégâts collatéraux, dont l’arrestation de l’opposant gambien Sidya Bayo à Dakar.
"Deux Sénégalais présumés impliqués dans la tentative de coup d'Etat contre le président Jammeh sont entre les mains des enquêteurs de la police gambienne", révèle le quotidien L’As.
Ibrahima Diallo, topographe, et Bassirou Ndiaye, chauffeur de taxi, les deux mis en cause, sont toutefois disculpés par le directeur général des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, indique le même journal.
Pendant ce temps, l'opposant "Cheikh Sidya Bayo (reste) cloué au Sénégal faute de passeport", ajoute L'As, au sujet de cet opposant gambien arrêté au Sénégal pour activités "subversives" et qui devrait être extradé vers la France dont il a également la nationalité.
Sur les ondes d'une radio sénégalaise, Sidia Bayo a déclaré qu'il saluait le coup d'Etat que des hommes armés ont tenté de perpétrer en Gambie, la semaine dernière. Le gouvernement sénégalais avait pour sa part dénoncé une "tentative de renversement du régime du président" Yahya Jammeh.
Un arrêté prononçant l’expulsion de Sidya Bayo a été pris par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, selon qui cette mesure administrative est destinée à condamner ses activités subversives de l’opposant gambien.
Mais le recours déposé par ses avocats à la Cour suprême "le maintient encore à Dakar", alors qu’il devait quitter le Sénégal hier mercredi, fait savoir le journal Le Quotidien.
"Pour les Gambiens vivant au Sénégal, l'expulsion de l'opposant Cheikh Sidya Bayo, l'arrestation aux USA de Gambiens impliqués dans le récent coup d’Etat et le mutisme de l’opinion, sont la preuve par mille que les Gambiens sont abandonnés à leur propre sort", rapporte Enquête.
De fait, "Yahya Jammeh est pire que Boko Haram", le groupe islamiste nigérian, selon Essa Bokar Sy, ancien ambassadeur gambien, dont les propos sont rapportés par Direct Info.
"La Gambie est dans le ventre du Sénégal. Quand elle se porte mal, le pays de la Teranga en souffre. Les derniers développements de la situation ont montré que le feu couve toujours sous la cendre avec un Yaya Jammeh pouvoiriste jusqu’à la moelle des os", commente le journal.
"A côté de ce sujet, le procès pour enrichissement illicite présumé visant Karim Wade, fils et ancien ministre d’Etat de l'ex-président Abdoulaye Wade continue d’alimenter la chronique.
"Karim Wade vilipende Antoine Diome", le substitut adjoint du procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), rapporte le quotidien La Tribune. "Karim Wade mouille le substitut du procureur spécial", affiche le quotidien Le Populaire.
"Antoine Diome répond régulièrement à des convocations du président Macky Sall", ajoute le journal, citant l'ancien ministre d’Etat, qui "semble tenir le bon bout'', si l'on en croit le quotidien Walfadjri, faisant état dd'un revirement ''spectaculaire des témoins à charge''.
''Censées soutenir l'accusation, les témoins du procureur spécial (dits témoins de l'accusation) se distinguent par une surprenante sortie de route en déchargeant Karim Wade'', écrit Walfadji. Le journal relève que cette attitude était attendue plutôt des témoins de la défense attendus dans les prochains mois.