L’affaire Nafi Ngom Keïta n’en finit décidément pas. Et comme c’est la patronne de l’Ofnac elle-même qui l’alimente, bonjour les dégâts. Le nom de l’exboss de l’Inspection générale d’Etat (Ige) est sur toutes les lèvres. Certains la supportent alors que d’autres critiquent son extravagance. Mais attention ! La plupart des personnes que nous avons sondées sur la question, surtout à Dakar, ne sont pas contre le principe de la déclaration du patrimoine.
Les deniers publics sont si précieux que personne de raisonnable ne peut être contre le principe de les protéger. Le problème, c’est moins ce combat qu’il faut mener pour la transparence que le choix des hommes et femmes devant (ou pouvant) le mener. Dans ce cadre d’ailleurs la responsabilité du Président Macky Sall est pointée du doigt, accusé de se tromper bien souvent sur le choix de certains de ses hommes. La critique est bien souvent émise dans certains salons de Dakar…
Réaction de Cheikh Yérim Seck
Restons toujours sur ce chapitre pour dire que depuis l’étranger où il se trouve, Cheikh Yérim Seck a réagi à la plainte annoncée contre lui par Nafy Ngom Keïta, directrice de l'Ofnac, suite à un article de dakaractu. “Cette attitude est d'autant plus vexatoire que je n'ai même pas lu l'article en cause. Depuis septembre 2012, je n'ai plus écrit la moindre ligne dans dakaractu ni suscité le moindre article. Et ce n'est point dans ma nature de faire écrire ou de faire dire ce que je pense. Aujourd'hui, le site est géré par mon associé Serigne Diagne avec le succès que l'on connaît”, écrit le journaliste. Avant de se demander : “Nafy Ngom Keïta porterait-elle plainte contre Youssou Ndour si elle était égratignée par l'Observateur ? M'en veut-elle pour des raisons que j'ignore ?”
