Des joueurs et des dirigeants présents lors de la cérémonie de remise du drapeau national ont salué le discours du chef de l’Etat estimant qu’il a touché le vrai problème du football national.
''C’est un beau discours, plein de sens parce qu’il a montré aux joueurs que le talent seul ne suffit pas, il faudrait un grand investissement pour gagner la CAN’’, a expliqué le 1er vice-président de la Fédération sénégalaise de football, Saer Seck.
''Dans ce pays, nous avons eu des générations de grands footballeurs mais ce qui nous manque c’est le trophée continental. Donc vous devez faire preuve d’efficacité et de courage pour remporter ce trophée pour vos concitoyens qui seront derrière vous tout au long de la compétition’’, a dit Macky, mardi, en remettant le drapeau national aux Lions.
Pour Saer Seck aussi, ''le Sénégal a toujours eu de bons footballeurs et si ce n’était que le talent, on aurait été sacré depuis longtemps''. Le président des Diambars a appelé les joueurs à bien décrypter le message présidentiel.
Papiss Demba Cissé (Newcastle, Angleterre) a abondé dans le même sens que le président des Diambars, soulignant que c'est ''la triste vérité''.
''Il va falloir se démultiplier pour gagner ce trophée qui manque cruellement à notre vitrine’’, a-t-il dit relevant que le football sénégalais a besoin de ce titre continental pour avoir plus de respectabilité en Afrique.
Pour Kara Mbodj (Genk, Belgique) et Cheikh Mbengue (Rennes, France) la balle est désormais dans le camp des joueurs.
‘’Nous avons la même envie que le peuple sénégalais et ce discours est une grande source de motivation’’, a dit Kara Mbodj.
A la question de savoir si le message ne pourrait pas inhibé l'équipe, Mbengue arrière gauche de Rennes, a indiqué que c’est tout à fait le contraire.
De son côté, Pape Kouly Diop (Levante, Espagne), a estimé que ''ce ne
sera pas une partie de plaisir mais chacun de nous présent ce soir au palais prend cette compétition comme une mission''.
''Et nous allons jouer le coup à fond'', a-t-il par ailleurs ajouté.
Pape Boubacar Gadiaga, adjoint d’Alain Giresse a salué le discours président estimant que ''chacun doit jouer sa partition''. ''Le discours n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et les joueurs, j’en suis convaincu, se donneront à fond au cours de cette compétition'', a t-il dit.