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Sud Quotidien N° 6499 du 4/1/2015

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Volleyball sénégalais: Une discipline qui souffre de manque de moyens et de visibilité
Publié le lundi 5 janvier 2015   |  Sud Quotidien




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Le volleyball, un sport connu et bien apprécié au niveau mondial comme beaucoup d’autres disciplines, n’est pas le plus considéré au Sénégal. Le constat est de Raoul Latouffe. Le secrétaire général de la fédération sénégalaise de volleyball du Sénégal pense que l’Etat n’investit pas comme il faut dans cette discipline qui, selon lui, ne demande pas de moyens comme le football et le basketball. Sans compter l’absence d’infrastructures suffisantes et de qualités pour abriter ses compétitions. D’où son invite aux autorités pour plus d’efforts pour soutenir ce sport.

Le volleyball souffre d’un manque criard de moyens. C’est le cri de cœur de Raoul Latouffe, secrétaire général de la fédération sénégalaise.

«Le volley ball connait de nombreuses difficultés. Que ce soit sur le plan financier, matériel et en matière d’infrastructures. Souvent, nous jouons en plein air et dans certains terrains comme celui d’Iba Mar Diop entre autres», s’est-il plaint.

Il soutient que la discipline souffre d’abord d’un déficit sérieux d’aire de jeux pour organiser ces matchs. «Seules, trois salles sont disponibles au Sénégal pour les compétitions internationales. A part la salle de Guediawaye, qui n’est pas encore aménagée, il y a celle de Marius Ndiaye et celle du stade Lat Dior de Thiès. On ne peut pas citer un autre endroit disponible pour abriter les matchs de volleyball et ce n’est pas normal», fustige-t-il.

Il explique que la discipline fait également face à un manque de visibilité et reste inconnue par certains sénégalais qui, dit-il, ne s’y intéressent pas trop contrairement au basket et au football qui attirent plus d’adhérents et détiennent plus de moyens pour se développer.

«Pourtant, fait-il remarquer, cette discipline ne demande pas beaucoup de chose car, il suffit juste d’un ballon, d’un filet pour le faire. Même avec un ballon de 300 F Cfa, on peut jouer au volleyball. Pendant qu’un championnat de football coûte environ 200 millions de FCfa, le volleyball ne bénéficie que de 8 millions de F.Cfa de l’Etat. Ce qui est incompréhensible ! Nous sommes confrontés à de nombreux obstacles pour développer ce sport et on tire la queue du diable pour subsister».

«Mais, nous y tenons car, le volley est notre passion», soutient-il.

M. Latouffe souhaite ainsi que l’Etat crée des infrastructures de qualité. «Il faudrait que nous ayons des salles multidimensionnelles que toutes les fédérations pourraient utiliser. On prie les autorités également de faire une politique financière qui puisse attirer les sponsors vers le volleyball de la même manière qu’ils le font pour le basket et le football», appelle-t-il.

Concernant le fonctionnement du volley au Sénégal, l’agent fédéral informe que la fédération s’active avec les seuls moyens mis à sa disposition par l’Etat et de subventions.

Alors que les clubs fonctionnent à partir de cotisations des membres, de la contribution de confédération africaines ou de la fédération internationale de volleyball.
Raoul Latouffe indique qu’en tant que délégataire de pouvoir, la structure fédérale travaille d’arrache pied pour le développement de la discipline au niveau de la zone 2, de la confédération et de la fédération internationale.

Sur ce, il relève que le championnat national est organisé avec les équipes du Sénégal.
Sur le plan international, il précise que l’équipe nationale féminine est la quatrième équipe africaine et championne de la zone 2.

Au niveau du Beach volleyball, il renseigne que l’équipe nationale se prépare déjà à une compétition dans la période du 21 au 27 janvier prochain au Sénégal.

C’est pour les besoins des éliminatoires des Jeux olympiques qui verront la participation des pays de zone 2 et zone 3.

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