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Enquête Plus N° 1063 du 2/1/2015

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Veillée de la Saint-Sylvestre: 7 Karimistes réveillonnent à Central avant d’être libérés hier
Publié le samedi 3 janvier 2015   |  Enquête Plus


Le
© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Ceux qui n’oublieront pas de sitôt la célébration de la nuit de la Saint-Sylvestre 2015 au Sénégal, ce sont bel et bien les Karimistes. En effet, au milieu du scintillement des lumières et du bruit des pétards allumés sur la mythique place de l’indépendance, ils ont reçu la visite surprise des limiers du commissariat central de Dakar qui les ont sommés de rejoindre leur violon.

Au nombre de 7, ils étaient venus, selon leur propre mot, ‘’souhaiter une bonne et heureuse année à Karim Wade sur la place de l’indépendance qui appartient à tous les Sénégalais’’. Ils ont ainsi été arrêtés dans la nuit du 31 décembre vers les coups de 00h30, pour n’être libérés que le lendemain, vers les coups de 15 heures.

Selon la bande à Aminata Nguirane, la nuit a été certes longue au commissariat central, car la chambre où ils ont été forcés de passer le nouvel an était peu confortable, caractérisée par des matelas pas du tout moelleux, des moustiques qui chantaient et piquaient. Bref, ils ont passé une nuit blanche, mais ne comptent pas lâcher du lest.

Ce n’est pas les mauvaises conditions qui les ont choqués, à en croire les Karimistes, mais le fait qu’on les ait arrêtés, gardés plusieurs heures sans motif et libérés. Selon toujours eux, ce n’est pas ce genre d’’intimidations’’ qui va les faire dévier de leur combat pour la libération de leur mentor Karim Wade. Et selon toujours eux, ils sont déterminés, quitte à y perdre leur vie, à poursuivre le combat pour voir le fils de l’ex-président de la République humer l’air de la liberté.


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