La cité religieuse de Médina Baye, dans la commune de Kaolack (centre), "dépasse largement" les capacités d'un poste de santé, ce qui doit amener à y ériger un centre de santé de type II "bien équipé", a plaidé vendredi le président de Baye Assistance médicale (BAM), le docteur Oumar Diop.
"Depuis longtemps et jusqu'à maintenant, Médina Baye ne dispose que d'un poste de santé, alors que l'un des plus importants foyers démographiques de Kaolack. Actuellement, Médina Baye doit disposer au moins d'un centre de santé de type 2", a notamment dit le docteur Diop dont la structure intervient dans la prise en charge médicale des pèlerins.
Le docteur Oumar Diop a demandé l'affectation de spécialistes dans ce centre, une fois qu'il sera créé, pour la prise en charge sanitaire des patients de la cité religieuse.
Baye assistance médicale (BAM) est une structure réputée à Médina Baye pour ses multiples interventions dans le domaine de la couverture médicale lors d'activités religieuses comme le Gamou. Elle est composée de chirurgiens dentistes, de médecins généralistes, de pharmaciens et de gynécologues, entre autres spécialistes.
"Médina Baye est un site de convergence de plusieurs personnes qui viennent de partout à travers le monde, même en dehors du Gamou. D'où l'intérêt pour les pouvoirs publics de réfléchir sur les moyens de mettre sur un pied un centre de santé de type II", a déclaré le docteur Oumar Diop.
A l'occasion d'élections, "tout le monde constate que Médina Baye est presque le plus grand bastion électoral. C'est une cité qui ne cesse de grandir et qui dépasse largement les capacités d'un poste de santé. Nous interpellons l'Etat à corriger cette situation", a-t-il plaidé.
Outre l'implantation d'une structure sanitaire conforme au niveau démographique de la cité, le président de Baye assistance médicale estime que l'hôpital Cheikh Ibrahima Niasse, première structure de référence dans la région, devrait voir son effectif de soignants doubler.
"L'hôpital régional polarise d'autres régions comme Fatick et Kaffrine, mais il souffre d'un déficit de spécialistes. Il compte un seul cardiologue, un seul pédiatre et un seul dermatologue. Il faudrait doubler ses spécialistes pour une bonne prise en charge médicale des Kaolackois", a relevé le docteur Oumar Diop.
