Les quotidiens sénégalais reçus mercredi à APA mettent en exergue le putsch manqué en Gambie et soulignent que le chef de l’Etat gambien, Yaya Jammeh, accuse le Sénégal de servir de porte d’entrée aux mutins.
«Récit d'un putsch manqué», titre L'Observateur, expliquant que les «freedom fighters ont été trahis par des cadres de l'armée» et que la frontière sénégalo-gambienne est sous haute surveillance.
Sur ce coup d'Etat avorté en Gambie, Le Populaire écrit que «Jammeh accuse le Sénégal…d'être la porte d'entrée des putschistes».
«Ils ont envahi la Gambie à partir du Sénégal avec comme objectif de renverser son gouvernement légitime», dit le président gambien dans Le Populaire qui souligne qu'au moins trois des assaillants ont été tués, dont le cerveau du putsch, le commandant Lamin Sanneh.
«Putsch manqué en Gambie : Jammeh indexe le Sénégal», écrit Direct-Info. «Les mutins sont venus du Sénégal», poursuit Yaya Jammeh dans Libération. Pour Walfadjri, «Yaya accuse le Sénégal».
Le procès de Karim Wade avec l'audition hier du témoin Bara Tall, patron de Jean Lefebvre Sénégal est également au menu de la presse sénégalaise.
Ainsi, Walfadjri note que «Bara Tall solde ses comptes et mouille Karim et ses co-accusés» par rapport à la création de la société Dahlia Sa. «En réaction, dans une déclaration lue par le parquet, Karim Wade estime que Bara Tall est animé par une haine, un esprit revanchard sur un marché de 40 milliards qu'il convoitait en 2010 et qu'on lui a refusé», explique Walfadjri.
«Constitution de la société Dahlia Sa : Les révélations de Bara Tall», renchérit L'As. «Bara Tall solde ses comptes», indique Sud Quotidien.
Le Populaire revient sur le rebondissement dans l'affaire Habré avec la rencontre de son avocat Me El Hadj Diouf et Idriss Déby en donnant la parole à Me Diouf : «Dieu, le meilleur juge, nous jugera».
«Sa rencontre avec le président tchadien fait des vagues : Me El Hadj Diouf se pose en victime de complot et de haute trahison», ajoute Walfadjri.
Faisant la rétrospective de 2014, Le Quotidien décerne le titre de l'année au virus Ebola.
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