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La réouverture de la frontière terrestre à l’étude (médias)
Publié le mercredi 31 decembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Le Président Alpha Condé reçu au Palais de la république par Macky Sall


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Des techniciens sénégalais et guinéens vont se réunir le 6 janvier à Kalifourou, ‘’pour discuter des modalités’’ de la réouverture de la frontière entre le Sénégal et la Guinée, fermée depuis plusieurs mois à cause de l’épidémie d’Ebola, rapporte la presse sénégalaise mardi.

Une forte délégation d’officiels sénégalais comprenant Abdoulaye Daouda Diallo (ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique), Awa Marie Coll Seck (Santé et Action sociale), Abdoulaye Diouf Sarr (Tourisme et Transport aérien), Mansour Elimane Kane (Transports terrestres), Oumar Guèye (Pêche et Economie maritime) a été reçue lundi à Conakry par le président Alpha Condé.

Dans cette délégation figuraient aussi la directrice générale de la police, Anna Sémou Faye et le haut commandant de la gendarmerie, Mamadou Guèye Faye.

Selon le journal L’As, ‘’c’est seulement après (la rencontre de Kalifourou, au Sénégal) que les frontières seront rouvertes, dit-on’’.

‘’Dakar va ouvrir ses frontières terrestres’’, titrait déjà lundi Libération qui parlait d’un ‘’cadeau de fin d’année du Sénégal à la Guinée’’.

Le Sénégal a décidé depuis le 21 août dernier de fermer à nouveau ses frontières terrestres avec la Guinée, "compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui pose un problème de santé publique de portée mondiale".

Cette mesure était étendue aux frontières aériennes et maritimes pour les aéronefs et navires en provenance de la République de Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia.

Mais, Conakry n’avait pas apprécié cette décision, estimant qu’il n’y avait pas lieu de fermer des frontières.

Le Sénégal a connu un seul cas d’Ebola le 29 août. Il s’agissait d’un étudiant guinéen arrivé à Dakar par la route en provenance de Guinée, où il avait été en contact direct avec un malade d’Ebola. Guéri, il a pu regagner son pays.

En dépit de la fermeture de sa frontière avec la Guinée, le Sénégal avait accepté d’ouvrir un corridor humanitaire afin de permettre aux organisations humanitaires de ‘’porter assistance’’ aux pays de la sous région touchés par l’épidémie d’Ebola.

Des organisations humanitaires, voulant faire de Dakar une base régionale pour pouvoir acheminer dans les trois pays touchés les équipes médicales obligées de faire des rotations, le matériel et l’aide alimentaire urgente, avaient invité le Sénégal à ouvrir ce corridor humanitaire.

La fermeture des frontières a été jugée contre-productive par de nombreuses organisations qui craignent un impact négatif sur les économies des pays touchés par l’épidémie.

Ainsi, réunis récemment à Accra pour les besoins d’un sommet extraordinaire consacré à l’épidémie Ebola, les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO, ont appelé à une levée des restrictions et interdictions sur les mouvements des personnes et des biens en direction ou en provenance des pays affectés par cette maladie.

Selon un bilan dressé lundi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’épidémie de fièvre Ebola en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée -les trois pays les plus touchés- s’élève désormais à 20.081 cas et 7.842 décès.

Plus du tiers de ces cas, confirmés en laboratoire, ont été recensés en Sierra Leone, le plus affecté des trois.

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