Dans la mise en œuvre de la deuxième phase de l’acte 3 de la décentralisation, le gouvernement compte créer entre 6 et 8 pôles de territoires. L’annonce est du ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire El hadji Oumar Youm qui présidait hier, vendredi 26 décembre, à la foire internationale de Dakar, la journée dédiée à son ministère.
«La réflexion est engagée, il est question de créer entre 6 et 8 pôles de développement, mais la décision finale revient au chef de l’Etat », a déclaré, le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire El Hadji Oumar Youm qui hier, vendredi 26 décembre, présidait un panel axé sur « les pôles territoriales, outil d’intégration national et sous régional », initié dans le cadre de la journée dédiée à son département par la 23 ème foire internationale de Dakar.
La mise en place de ces pôles vise, de l’avis du ministre El Oumar Youm, à assoir des politiques de territorialisation, mettre en place l’équilibre territorial, lutter contre la pauvreté des régions en délocalisant les instruments d’intégration, mais aussi permettre la création d’un environnement de compétitivité capable de porter le développement local.
Toutefois dans la mise en œuvre de ces pôles, le ministre de l’aménagement du territoire et de la gouvernance locale juge nécessaire la communication entre les acteurs concernés afin d’inciter tous les parties prenantes à adhérer au projet.
Poursuivant dans la même mouvance, Oumar Wade, responsable audit ministère trouve que la mise en place des pôles de territoire pourra faciliter aussi bien l’intégration régionale que sous régionale.
Sur le plan national, affirme-t-il, ces pôles vont articuler les politiques publiques afin qu’elles puissent créer de la valeur ajoutée, mais aussi ces pôles permettront, estime-t-il, une maitrise des dynamiques territoriales. Pour un développement de ces pôles, Oumar Wade plaide pour une participation du secteur privé.
Les institutions vendent leur image
Mis à part les activités commerciales, les institutions sénégalaises sont aussi présentes à la foire internationale de Dakar. A l’entrée du pavillon brun, c’est le stand de la Gendarmerie nationale qui attire les regards. Les différentes tenues de ce corps y sont exposées. Du sixième escadron du premier régiment du spahi d’Alger de 1850 au deuxième escadron des spahis du Sénégal de 1908, l’histoire des tenues de la Gendarmerie est revisitée. Le corps a aussi fait une exposition pour expliquer sa mission qui est d’assurer la sécurité publique, le maintien de l’ordre et la surveillance éducative.
Au pavillon brun on retrouve aussi, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les différentes réformes envisagées dans l’enseignement supérieur y sont présentées. A côté de ce département, le ministère de l’agriculture et de l’équipement rural valorise ses produits. Du riz de la vallée aux produits horticoles tout y passe.
L’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) quant à lui a choisi le pavillon tertiaire pour expliquer sa mission. Une dame préposée à l’accueil explique aux visiteurs le rôle assigné à la structure. Des dépliants et d’autres supports de communication servent également à divulguer les méfaits de la fraude et de la corruption.
ECHOS... ECHOS... ECHOS...
LA NATION ALGERIENNE MEILLEURE EXPOSANT
La palme de la meilleure participation à la 23ème édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak) est attribué à l’Algérie. Le ministre de commerce et du secteur informel, Alioune Sarr a remis la distinction à la délégation algérienne hier, vendredi 26 décembre lors d’une cérémonie de remise de diplôme organisé par le Centre d’échange et du commerce extérieur (Cices). Des diplômes de reconnaissance et d’autres distinctions ont été également décernés à des exposants et à d’anciens responsables de la foire.
FORTE PRESENCE DES FORCES DE SECURITE
A l’intérieur des stands comme à l’entrée du Cices, les forces de sécurité sont déterminées à faire régner l’ordre. Les sapeurs pompiers. Et les agents de la gendarmerie veillent au grain. Un ressortissant étranger qui a voulu entrer de force au Cices sans débourser le prix du ticket d’entrée a été vite maitrisé et conduit à la brigade de la foire.
DES FLYERS SANS FIN
Certains exposants font usage des supports de communication pour faire passer leurs messages. Ainsi le visiteur qui se pointe à la foire, même à défaut d’acheter, repartira, surchargé de papiers.
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