Aïda Ndiongue, l’ancienne mairesse des Hlm emprisonnée dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis, a dû encore déchanter hier, jeudi, dans sa croisade contre la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Pour cause, la Cour suprême a dit non à sa demande d’annulation de toute la procédure relative au dossier des produits phytosanitaires du Plan Jaxaay qui lui vaut un emprisonnement, depuis décembre 2013.
L’ancienne sénatrice Aïda Ndiongue n’a pas encore eu gain de cause hier, jeudi 18 décembre, devant la Cour suprême. Alors que sa défense avait saisi l’instance juridictionnelle aux fins d’annuler toute la procédure enclenchée contre elle, dans le cadre du dossier ayant trait aux produits phytosanitaires du Plan Jaxaay, l’ancienne responsable libérale s’est vu opposer un énième rejet de sa requête.
Aïda Ndiongue dont la demande de liberté provisoire avait été sans cesse rejetée, la dernière en date par la Cour d’appel de Dakar, avait fini en effet par saisir la Cour suprême, afin de déloquer une situation qui le maintenait en prison depuis décembre 2013. La juridiction en question en a décidé autrement en rejetant tout simplement la demande introduite par la défense d’Aïda Ndiongue.
Pour rappel, l’ancienne sénatrice libérale a été placée sous mandat de dépôt en décembre 2013, pour escroquerie, faux et usage de faux portant sur 20 milliards. Par suite, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, était entré dans la danse en parlant de plus de 47 milliards à l’actif d’Aïda Ndiongue, laquelle est détenue depuis lors, à la prison pour femme du Camp pénal de Liberté 6 (Dakar).