Les pays du Sahel font preuve de maturité et se sont engagés dans la promotion du dividende démographique en acceptant de contracter des crédits au niveau de la Banque mondiale pour la réalisation à partir de janvier 2015 du projet sur le dividende démographique dans cette région, s’est réjoui vendredi à Saly (Ouest) Dr Laurent Assogba, conseiller en population et développement au bureau régional de l'Afrique de l'ouest et du centre du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
"Il faut saluer la maturité des pays du sahel et leur engagement pour le dividende démographique. Qu'ils acceptent de contracter des crédits auprès de la banque mondiale pour résoudre des problèmes de santé, cela est salutaire. Cela n'arrive pas toujours. Grâce à l'engagement de ces pays, la Bm s'est également engagée à leur côté", a notamment dit Dr Assogba.
Il présentait le projet banque mondiale/UNFPA sur le dividende démographique dans le sahel à une trentaine de journalistes venus du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad (pays couverts par le projet sur le dividende démographique qui sera lancé en janvier 2015) et du Sénégal pour un atelier (18 au 20 décembre) des médias sur le dividende démographique.
A travers ses trois composantes, le projet sur le dividende démographique dans le Sahel va mobiliser environ 207 millions de dollars avec comme objectif final de baisser la fécondité et la mortalité en améliorant la santé de la mère et de l'enfant.
Revenant sur l'engagement sur le dividende démographique, le conseiller en population et développement de l'UNFPA, Dr Laurent Assogba, a souligné que la Banque mondiale ne finance pas des programmes régionaux, mais elle a accepté cette fois-ci car le projet va impacter positivement sur d'autres secteurs.
"Le projet est donc un pari qui nécessite l'implication et l'engagement des média pour une bonne information des populations afin qu'elles s'impliquent. Ce projet mérite une alliance et il faut qu'on y croit. Nous avons intérêt à être le plus sérieux possible, le plus transparent possible et le plus efficace possible", a poursuivi Dr Assogba.
