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Les sujets politiques en exergue dans les quotidiens
Publié le mardi 7 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les sujets politiques font partie des thèmes d'actualité les plus en vue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne dont certains titres spéculent à propos d'une "cassure" imminente entre le président de la République Macky Sall et son Premier ministre Aminata Touré.

"(Aminata Touré) dans la ligne de mire des faucons" énonce le quotidien Le Populaire, faisant état d'une tension latente au sommet du pouvoir. Ce qui amène le journal à cette interrogation : "Vers une nouvelle cassure entre le palais et la primature ?".

"Ils (les faucons) multiplient les griefs pour sceller le sort du PM", précise Le Populaire. "Après la dualité au sommet de l'Etat d'Idrissa Seck et la +défiance au sommet de l'Etat+ d'Abdoul Mbaye, écrit-il, les faucons sortent le +bicéphalisme au sommet de l'Etat+ pour faire couler (Aminata Touré)".

"Le fossé se creuse entre Macky Sall et (Aminata Touré)", indique également La Tribune, anticipant à son tour sur un clash éventuel au sommet de l'Etat. "Entre le président de la République, Macky Sall et son second Premier ministre Aminata Touré, le clash peut survenir d'un moment à l'autre", affirme le journal.

"Un puissant lobby, composé d'éminents membres de la galaxie présidentielle, travaille activement au départ du PM de la tête de l'exécutif gouvernemental", rapporte La Tribune. Parmi les reproches faits au Premier ministre, le journal cite ses prétentions à être calife à la place du calife.

D'autres quotidiens dont L'Observateur annoncent un changement dans la démarche présidentielle. "Désormais, c'est le parti avant la patrie", un slogan en contradiction manifeste avec celui ayant "fait mouche" à l'accession de Macky Sall à la magistrature suprême.

A deux ans et trois mois de règne, "le président du Sénégal et de l'APR (l'Alliance pour la République, le parti présidentiel) semble être rattrapé par la realpolitik", analyse le quotidien du groupe Futurs médias.

Malgré tout, "Macky Sall appelle les Sénégalais à l'accompagner dans ses réformes", selon Le Soleil, citant des déclarations du président de la République lors d'une cérémonie de levée des couleurs qu'il a présidée, lundi. À cette occasion, le chef de l'Etat sénégalais "a appelé tous les Sénégalais à l'accompagner dans la mise en œuvre des réformes qu'il a engagées", renseigne le quotidien national.

Dans cette perspective, Macky Sall peut compter au moins sur le chanteur Youssou Ndour qui serait "en route vers l'APR", le parti présidentiel, si l'on en croit les informations du journal Le Quotidien qui annonce une dissolution du mouvement Fekke Ma Ci Boole de la star du mbalax.

"Par ces temps qui courent, écrit ce journal, Youssou Ndour ne fait pas que jouer sur scène. Il fait bouger dans le parti de Macky Sall. Le chanteur, leader de Fekke Ma Ci Boole, veut devenir un militant de l'Alliance pour la République".

Cela tombe bien, puisque le chef de l'Etat sénégalais "aime vraiment les fronts", note Direct Info dans son billet du jour. "Il fait face aux magistrats dans (l'affaire) des logements conventionnés, à un audit physique et biométrique des fonctionnaires controversé", avance ce quotidien.

Pour mettre fin aux abus, le gouvernement sénégalais a décidé de mettre fin au système des logements conventionnés qui permettait de loger des fonctionnaires aux frais de l'Etat. De la même manière, un audit a été conduit pour débusquer les fonctionnaires dits irréguliers.

"À cela vient se greffer la situation très tendue de l'UCAD (université Cheikh Anta Diop de Dakar), même si l'Etat a lâché du lest. Jusqu'où ira l'ancien Premier ministre de Wade dans sa volonté de remettre de l'ordre dans une cité gangrenée par des tares congénitales ?", s'interroge Direct Info.

Le journal fait ainsi allusion à une tension larvée à l'UCAD où des étudiants s'opposent y compris par la violence à la hausse annoncée des frais d'inscription qui passeraient de 5.000 à au moins 25000 francs CFA.

Walfadjri revient sur l'audit de la Fonction publique, en titrant : "C'est le grand bazar". Dans le secteur de la justice, signale le journal, plus de 200 agents déclarés fictifs sont "prêts à aller au combat" pour défendre leur salaire. Les syndicats d'enseignants aussi sont "dans tous leurs états", sachant qu'ils comptent dans leurs rangs un nombre important d'agents déclarés fictifs, fait observer Walfadjri.


BK/ASG

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