Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA accordent un traitement de faveur aux sujets politiques.
Ainsi, Le Soleil titre : «Macky Sall appelle les Sénégalais à l'accompagner dans ses réformes».
Procédant à la cérémonie de levée des couleurs au Palais, le chef de l'Etat a espéré que 2014 sera l'année des ruptures, de mise en œuvre de toutes les réformes qui permettront au Sénégal d'atteindre les objectifs d'émergence.
«Désormais, l'imputabilité est de mise et par con séquent, toute personne qui a des responsabilités publiques, doit s'attendre à rendre compte», a ajouté le président Macky Sall dans Le Soleil.
La tribune parle de la «suppression en vue» du poste de Premier ministre et se demande : «Macky-Mimi, le début de la fin ?».
Pendant ce temps, Direct-Info publie à sa Une des extraits de son entretien avec le député El Hadj Diouf de la mouvance présidentielle qui soutient : «Après Abdoul Mbaye (ex Pm), Macky (sera) la prochaine victime de Mimi (actuel Pm)». Selon ce député, en réduisant son mandat de 7 à 5 ans, Macky Sall viole la constitution.
«Tension latente au sommet du pouvoir : Mimi dans la ligne de mire des faucons», titre Le Populaire, s'interrogeant si on s'achemine «vers nouvelle cassure entre, le Palais et la Primature ?»
Ce journal souligne que les faucons multiplient les griefs pour sceller le sort du Pm. «Après la dualité au sommet de l'Etat d'Idrissa Seck et la défiance au sommet de l'Etat d'Abdoul Mbaye, les faucons sortent le bicéphalisme au sommet de l'Etat pour faire couler Mimi», explique Le Pop.
La dissolution annoncée du mouvement «Fekke maci boolé» de Youssou Ndour dans l'Alliance pour la République (APR, au pouvoir), retient l'attention du Quotidien qui titre : «You dans l'orchestre APR». Dans ce journal, le porte-parole dudit mouvement, Charles Faye, affirme que cette idée de dissolution fait son chemin.
Libération parle de diplomatie et informe que «l'axe Dakar-Moscou, ça se gâte». Le journal explique que tout est né de l'arraisonnement du bateau de pêche russe Oleg Naydenov par des militaires sénégalais. «Alors que les autorités sénégalaises réclament 600 millions F CFA aux Russes (…), la tension est montée hier, au plus haut niveau même si les propriétaires du navire se disent prêts à payer. Depuis la Russie, des officiels et pas des moindres, tapent sur la table», poursuit Libération.
Parlant de l'affaire Karim Wade en détention pour enrichissement illicite présumé, Sud Quotidien informe que «la Raddho (rencontre africaine de défense des droits de l'homme) se constitue partie civile». «Soit on juge Karim Wade, soit on le libère», ordonne dans L'As, Aboubakry Mbodj, coordonnateur de la Raddho. Selon lui, les renvois indéfinis ressemblent plus à de l'acharnement qu'à des procédures judiciaires.