Il y a eu des joutes verbales, dans la salle où se tenait l’atelier sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation. Quelque 200 personnes ont suivi avec passion les discours des uns et des autres, sur les raisons profondes de la montée du jihadisme en Afrique. Est-ce à cause des puissances occidentales ou des pays du Golfe ? Ou encore des leaders africains, qui pratiquent racket et corruption ?
Dès la matinée, en plénière, l’envoyée spéciale des Nations unies pour le sahel, l’Ethiopienne Hiroute Guebre Sellassie avait eu ce mot : « les jeunes Sahéliens sont gagnés par l’apathie politique, et tant que le chômage restera endémique, les groupes armés trouveront une main d’oeuvre bon marché.... suite de l'article sur RFI