L’Afrique doit financer sa sécurité (Obasanjo) #aDakar

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L’Afrique doit financer sa sécurité (Obasanjo)

Publié le lundi 15 decembre 2014 | Agence de Presse Africaine

© AFP par Seyllou
La Commission ouest africaine sur les drogues (WACD) fait des propositions pour décriminaliser l’usage de la drogue en Afrique de l’Ouest.
Jeudi 12 juin 2014. Dakar. La Commission ouest africaine sur les drogues (WACD) créée par l`ancien secrétaire général de l`ONU, Kofi Annan, et présidée par l`ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo.

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Les pays africains à travers l'Union africaine doivent mettre en place des mécanismes de financement de leurs opérations de paix et de sécurité, a prôné lundi à Dakar, Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria.

"Le financement de la paix et la sécurité de l'Afrique doit être une affaire africaine. C'est pourquoi, il faut trouver des mécanismes de financements devant permettre d'avoir des ressources nécessaires et suffisantes pour les opérations de paix et de sécurité du continent africain", a notamment dit M. Obasanjo.

S'exprimant au cours d'un panel dans le cadre du forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique qui prend fin mercredi, Obasanjo a souligné que l'Afrique ne doit plus dépendre de l'extérieur pour financer ses opérations de paix et de sécurité.

"Pour ce faire, il faut que l'Union africaine initie des mécanismes de financement et doit être appuyée en cela par tous les pays. L'Afrique dispose de ressources nécessaires capables de financer sa sécurité. Donc, il est lamentable de compter toujours sur des partenaires étrangers pour mettre la main à la pâte", a ajouté M. Obasanjo.

Selon lui, ces ressources financières si elles sont disponibles, l'Afrique pourra agir vite et rapidement contre certaines crises. "Mais si cela n'est pas fait, les opérations de paix et de sécurité vont toujours tarder", a-t-il averti.

Les présidents Ibrahima Boubacar Keita du Mali, Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Idrissa Deby Itno du Tchad sont attendus à la clôture du forum auquel participent plus de 300 spécialistes de la sécurité.

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