Les conditions de vie dans les lieux de privation de liberté au Sénégal ne sont pas conformes avec les droits humains. Du moins, c’est le point de vue de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh).
A travers un communiqué parvenu à la rédaction et motivé par la célébration de la 66iéme anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’Homme le 10 décembre 2014, la Lsdh qualifie en effet d’inacceptable la situation que vivent les détenus au Sénégal. En effet, soutient-elle, « les conditions de détention dépassent aujourd’hui l’entendement car elles sont tellement déshumanisées ».
La Ligue sénégalaise des droits humains déplore dans la foulée le nombre élevé de prisonniers dans des cellules de la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss conçues au départ pour une trentaine de personnes, Pis, poursuit-elle, souvent ces lieux de détention n’ont qu’une seule toilette en dépit des nombreux détenus.
Eu égard à ce fait, la Ligue sénégalaise des droits humains a souhaité la construction de nouvelles prisons. Tout autant, elle a requis de l’Etat « une plus grande attention pour les détenus en désengorgeant les prisons et faire en sorte qu’ils recouvrent un minimum de dignité dans le respect des conventions internationales signées et ratifiées ».