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Le Quotidien N° 3559 du 13/12/2014

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Méditations quotidiennes de Serigne Abdou Khadre Mbacké : Réflexion sur des faits sociaux
Publié le dimanche 14 decembre 2014   |  Le Quotidien




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Serigne Abdou Khadre Mbacké, jeune homme féru de lettres, vient de commettre un ouvrage intitulé Méditations quotidiennes. Ce recueil de poèmes, paru aux éditions Stellamaris, est une réflexion profonde sur des faits sociaux, vu sous le regard profond d’un jeune penseur.

Il y a chez lui une précocité. Une aptitude évidente à prendre de la profondeur, d’asseoir son sujet, de coucher ses pensées. Quand Seri­gne Abdou Khadre Mbacké, jeune diplômé d’une Licence en informatique appliquée à la gestion des entreprises, s’y colle, mû par un penchant littéraire quasi irrépressible, ça donne des Médi­tations quotidiennes. Un ouvrage édité en France par Stellamaris. Dans les locaux du journal Le Quotidien, l’auteur respire la jeunesse, mais également une boulimie textuelle. Il confie d’emblée : «J’ai fini deux ouvrages en même temps, un essai et un recueil. C’est après un tirage aléatoire que j’ai senti qu’il fallait éditer le recueil et trois mois après de le faire pour l’essai. J’attends que le recueil fasse sa promotion avant de publier le second ouvrage.» Chez le natif de Diourbel et ancien pensionnaire du Lycée d’enseignement général de Diour­bel (Legd), il ne pouvait en être autrement. L’écriture coule dans ses veines : «Je le sentais. J’ai toujours voulu publier un livre parce que je me suis dit que ce ne serait pas intéressant d’écrire et de ne pas publier quelque chose à la fin. J’ai commencé à faire quelques notes. Et j’ai pensé que ces notes pouvaient faire l’objet d’un livre, un ouvrage qui peut être lu. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à y travailler.» Le jeune auteur, titulaire d’un baccalauréat scientifique, raconte le processus qui a accouché à son recueil : «Vers la fin du mois de ramadan de l’année 2013, j’ai commencé à faire un recueil qui était prêt à être édité. Au début c’était quelques notes et quand j’ai du temps j’écrivais deux poèmes. J’en avais eu une soixantaine, puis j’en ai éliminé quel­ques-uns pour avoir 50 poèmes, mais de longs poèmes qui sont façonnés pour composer l’ouvrage.»

Pour le jeune auteur, un recueil est plus ouvert à l’interprétation. L’ouvrage assis sur 152 pages s’articule autour de cinq grands chapitres. Serigne Abdou Khadre Mba­cké pioche pour son inspiration dans les expériences de la vie, le vécu quotidien. Il se lance dans de longues méditations et décide de réfléchir sur «des évènements qui se passent sous nos yeux et qu’on tente d’interpréter suivant différentes manières». Il confie encore : «Je prends le temps de décrire les évènements pour les partager avec les autres. Ce sont des évènements de la vie de tous les jours. Par exemple, je prends les évènements de la société, un monde qui est bouleversé par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il y a aussi la crainte du lendemain, mais également l’amalgame dans les cimetières avec le business de la mort. On préfère attendre le décès de la personne pour apporter des millions au lieu de l’assister pendant sa maladie. Il y a également un chapitre intitulé De nos terres. J’y souligne le fait que les Occiden­taux pillent nos ressources. J’apporte un éveil de conscience là-dessus. Il y a un chapitre sur les pensées libres. Là je rends hommage à ma grand-mère et à un ami récemment décédé. Il y a un chapitre sur les principes et un autre sur la spiritualité religieuse. Je rends hommage à Serigne Touba et à la ville de Touba.»
Pour le jeune auteur, il y a des fondamentaux. Sa contribution pour les générations futures réside dans ses productions intellectuelles. «Les paroles s’en vont, les écrits restent. Ceci est un legs pour les générations futures. Nous sommes toujours en train de lire les écrits des générations antérieures. Il nous faut nous aussi léguer quelque chose, partager cela avec des gens», explique-t-il encore. Ses méditations quotidiennes sont sa façon à lui de lutter contre l’oubli. Lui pense déjà aux générations fu­tures. Son legs, il l’exprime ainsi : «Pour une personne sereine, en lisant cette œuvre, il y aura beaucoup d’expériences qui seront partagées et qui seront utiles pour sa société. Ces Méditations quotidiennes peuvent être un tremplin pour atteindre les méditations métaphysiques. Même la culture mouride peut être source d’inspiration à travers la voie de la Khidma, être au service des créatures.» Pour lui, il amorce les jalons d’une expérience, guidé par les écrits de Souleymane Bachir Diagne, de Felwine Sarr, de Cheikh Hamidou Kane, de Emmanuel Kant «qui a une pensée vraiment profonde», mais aussi de Cheikh Yérim Seck, même s’il n’est «pas d’accord avec sa manière de penser et d’agir».

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