Le sommet de la francophonie qui s’est tenu à Dakar n’aura pas été qu’un sommet de plus. Le Président du Comité de pilotage dudit sommet, Ousmane Paye, s’en est félicité en dressant un bilan qu’il juge ‘’très satisfaisant’’.
Dans un entretien accordé à nos confrères du ‘’Soleil’’, Ousmane Paye s’est félicité du fait que le Sénégal ait pu gravir des échelons en relevant‘’ un défi technique avec le respect des pré-requis de l’OIF, un défi intellectuel et politique et enfin, un défi infrastructurel qui a été relevé avec la construction du Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) en 11 mois seulement.
‘’Il n’est pas le seul. Brahim Benjelloun Touimi, l’administrateur directeur général du groupe marocain BMCE, qui s’est établi dans une vingtaine de pays africains, s’est inscrit dans la même veine. Dans une interview réalisée par Financial Afrik (toute la finance africaine), il salue les démarches innovantes du Sénégal avec la tenue d’un forum économique.
‘’J’en ressens une grande fierté. Depuis les indépendances africaines, il n’y a jamais eu, me semble-t-il, des initiatives aussi appuyées en faveur de l’intégration économique que celle du Président Macky Sall, ici à Dakar, en marge de ce 15e sommet de la Francophonie’’. Et le DG de BMCE de poursuivre : ’’Je crois que, plus que jamais, l’économie doit être au centre de l’organisation. Une économie décomplexée où la technologie, l’éducation, la recherche, la culture non marchande doivent jouer un rôle de premier plan parce que ce sont des accélérateurs de l’intégration de l’espace francophone. Ce sont là des domaines qui peuvent donner un contenu concret à la francophonie économique.’’
Par ailleurs, pour l’administrateur directeur du groupe Bmce, le sommet a permis de jeter les bases d’un partenariat mutuellement bénéfique. Faudrait-il, dans ce sens, s’appuyer sur les réseaux ? ‘’Ces cercles existent déjà puisque les pays francophones se retrouvent au carrefour de plusieurs associations et forums. La francophonie et la francophilie s’expriment à travers les 77 états membres et observateurs de l’OIF’’, a soutenu M Brahim Benjelloun Touimi.
Ce dernier est aussi d’avis que le secteur bancaire et financier est un des accélérateurs par essence d’intégration régionale et d’intégration de l’espace francophone. ‘’Le fait de rapprocher les banques à travers la francophonie entraînerait forcément un rapprochement des régulateurs, ce qui serait bénéfique pour la promotion des affaires dans l’espace francophone’’, a-t-il conclu.