Les Rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK), dont la prochaine édition s'ouvre mardi, seront l’occasion de "relancer la production cinématographique sénégalaise", a indiqué samedi le directeur de la cinématographie, au ministère de la Culture et de la Communication, Hughes Diaz.
Ce rendez-vous du cinéma prévu de mardi à samedi prochains sera aussi l'occasion de "saluer l'action des professionnels du cinéma" au Sénégal, selon M. Diaz, qui s'exprimait lors d'un point de presse en prélude de l'évènement.
La première édition des RECIDAK a eu lieu en 1990. L’évènement était organisé chaque année, jusqu’en 1996. La dernière édition a eu lieu en 2002.
A cause de "problèmes d’ordre financier", les RECIDAK n'ont pas pu se tenir, depuis 12 ans, selon le directeur de la cinématographie.
L'"édition spéciale" de cette année va marquer la relance de ces rencontres cinématographiques, qui seront décentralisées. "Nous voulons favoriser et promouvoir un cinéma sénégalais qui aille à l’encontre des populations. C’est ainsi que nous avons prévu des projections cinématographiques à l’intérieur du pays, notamment dans les villes de Louga, Sédhiou et Ziguinchor", a expliqué Hugues Diaz.
Selon lui, les RECIDAK seront professionnalisées et dotées de structures chargées d'en assurer l'organisation.
"Sur la base d’un partenariat public-privé, nous voulons professionnaliser cet événement, avec la mise en place d’un conseil d’orientation et d’une délégation générale. Nous voulons aller vers ce qui se fait de mieux dans le monde", a assuré le directeur de la cinématographie.
Les autorités sénégalaises veulent "donner une nouvelle impulsion" à cet événement et marquer le retour du Sénégal dans les "manifestations cinématographiques africaines et mondiales", selon un document de presse.
M. Diaz estime par ailleurs que "le cinéma sénégalais est florissant, en ce moment, contrairement à ce que nous pouvons croire".
"Pas moins d’une dizaine de productions cinématographiques sénégalaises sont sorties en 2014", a-t-il signalé. "Nous devons construire notre propre marché et montrer nos propres images, à travers nos médias."