Le grand banditisme refait surface dans la zone du Balantacounda, frontalière à la Guinée-Bissau. Avant-hier mercredi et la veille dans la soirée, trois hommes en arme venus de la Guinée-bissau ont exproprié les populations de Sindima de 17 motocyclettes avant de prendre la fuite. Inquiétés par les membres du comité de vigilance à Binaka, ils ont ouvert le feu sur eux sans faire de victime. La riposte a mortellement atteint un des trois assaillants bissau-guinéens. Au même moment fut découvert dans les forêts de Bèïlang un corps en état de putréfaction avancé.
Il s’agit en effet de deux cas de découverte macabre dans la zone du Balantacounda, frontalière à la Guinée-Bissau. Le premier porte sur une bande de trois voleurs, tous de nationalité guinéenne de Bissau. Dans la nuit de mardi à mercredi, ils se seraient rendus au village de Sindima, dans le département de Goudomp, où ils se sont emparés de 17 motocyclettes. Et, c’est dans leur retraite qu’ils ont été interpelés par les membres du comité de vigilance de Binaka.
Pris de peur, rapportent les témoins, les voleurs ont ouvert le feu sur leurs traqueurs sans toutefois atteindre les cibles. La riposte fut automatique et les membres du comité de vigilance ont grièvement atteint un des trois voleurs. Avant de succomber à ses blessures, le pauvre garçon de 35 ans environ a précisé qu’ils sont venus du village bissau-guinéen de Barou, non loin de la frontière. Les villageois l’ont enterré sur place, mais les autorités administratives et militaires, sous la conduite du commandant de la gendarmerie de Samine, Léonard Sambou, ont procédé à l’exhumation du corps pour les besoins de l’enquête.
Un corps putréfié découvert
La seconde découverte est celle du corps d’un vendeur ambulant du nom de Mamadou Seydi trouvé mort et en état de décomposition avancée dans les forêts de Bèïlang, toujours dans ce secteur frontalier du Balantacounda. Aucune trace de violence n’a été trouvée sur le corps, précise une source bien renseignée, mais jusqu’ici le mystère plane sur les circonstances de sa mort. Il a été convenu de le porter en terre sur place sous assistance des éléments du service d’hygiène.