441 254 tonnes de poissons ont été débarquées en 2013, au Sénégal. L’annonce est de l’adjoint au directeur des pêches, Seydina Diouf, qui présidait hier, mardi 9 décembre l’atelier de lancement du projet de surveillance de l’environnement et de la sécurité en Afrique (Mesa) au Sénégal.
Seydina Diouf a estimé par ailleurs que prés de 25% des recettes d’exportation proviennent de la pêche alors que 17% de la population tirent leurs revenus de cette activité qui constitue 1,8% du produit national brut. Malgré tout son apport dans l’économie nationale, le secteur de pêche reste toutefois confronté à des difficultés telles que la pollution marine, la surexploitation de la ressource halieutique et l’utilisation d’outils de pêche non conformes à la réglementation, a indiqué l’adjoint au directeur des pêches.
D’autres problèmes qui menacent également l’exploitation des ressources marines ont été pointés du doigt par Seydina Diouf. Il s’agit de l’érosion côtière, de l’élévation du niveau de la mer, de la salinisation et de la gestion des déchets. C’est en raison de tous ces facteurs que le Sénégal à travers, le ministère de la Pêche et de l’économie maritime, s’est engagé dans le projet de surveillance de l’environnement et de la sécurité en Afrique (Mesa). Initié dans 14 pays, le projet en question vise, selon son directeur George Wiafe, à fournir des informations obtenues par satellites aux décideurs pour contrôler la pêche illicite mais également donner des renseignements sur les aléas climatiques.
L’adjoint au directeur de la pêche Seydina Diouf a dit pour finir son espoir que le Mesa permettra au Sénégal « d’assembler tous les acteurs afin qu’ils échangent des informations sur les ressources halieutiques, la protection de l’environnement et la sécurisation maritime ».