Où va le Sénégal ? La question mérite une attention particulière, mais qu’à cela ne tienne Macky Sall ne s’en prendra qu’a lui-même. A commencer par le manque de concertation avec les partis politiques sénégalais, l’instabilité politique, la corruption généralisée… autant de facteurs qui font perdre au pays son statut même de berceau de la démocratie africaine.
Je pense que l'heure est venue pour asseoir les bases d’une nouvelle dynamique qui nous est propre. Notre conscience a évolué, le leadership est la, les possibilités s'ouvrent, on a le temps de s'en occuper. La motivation, et les gens peuvent s’unir pour en finir avec la souffrance. Nous ne sommes plus le pays du bleu de travail ni celui de l'industrie du chômage, car nous avons su attirer de nouvelles activités, notamment dans l’informatique et les services.
Notre parti, le Parti Républicain Sénégalais (PRS), dont l’objectif est d'œuvrer pour un nationalisme conservateur des valeurs traditionnelles, de servir les masses selon les vertus en se référant aux valeurs traditionnelles de la société sénégalaise fondées sur la dignité, la probité, la justice sociale et la solidarité, a participé à l’élection présidentielle de l’an 2000, pour bouter dehors le Parti socialiste qui avait conservé les pouvoir pendant 40 ans.
Souvenons-nous. Après 20 ans morosité, de difficulté, de manque de toutes structures de bases pour un pays qui se respecte, Léopold Sédar Senghor a pris son avion a la minute qui suivait sa passation de pouvoir, pour aller rejoindre ses patrons blancs et continuer de faire de Abdou Diouf son nègre de service pendant 20 ans durant, un président qui ne s’est jamais soucié de son peuple. Si cela veux dire référence nous devons revoir notre intelligence et notre sens de patriotisme. Une référence ne se décrète pas, elle se mérite.
Lorsque Wade, président du Parti démocratique sénégalais (PDS) et chef de file de l'opposition depuis 25 ans, remporta cette élection présidentielle de 2000, les moyens sont restés limités pendant 12 ans et le rythme de la libéralisation de l'économie faible. La réputation de démocrate de Wade s'est ternie à la fin de son deuxième mandat. De nombreuses formations, qui soutenaient initialement le PDS, ont maintenant rejoint le PRS ou d’autres partis dans les rangs de l'opposition.
Et Macky Sall n’a rien fait de particulièrement inspirant. L’homme a trahi ses engagements et les idéaux de toute une génération de jeunes qui pensaient qu’il allait changer la politique. Mais Il ne risque pas d’être réélu par défaut, simplement parce que ses partisans préconisent et préconiseront encore des politiques insensées. L’affaire Karim Wade continue d’empoisonner notre quotidien. Les chiffres, un milliard de dollars, me paraissent complètement extravagants.
On a du mal à se prononcer sur ce dossier parce qu’on jette des chiffres colossaux qui sont surtout à l’échelle d’un petit pays. Je peux comprendre qu’il y ait de la volonté de transparence, mais je crois qu’il ne faudrait pas que cette histoire occulte la marche en avant d’un pays qui est en train de se reconstruire et qui a besoin aussi d’être projeté en avant pour devenir l’un des grands champions africains. Du reste, c'est un dossier pendant devant la justice. Nous sommes en démocratie. C'est elle qui saura qui est fautif et qui ne l'est pas. Il n'appartient ni au président ni aux partis politiques de le faire. Néanmoins, après cinquante années d’apprentissage et de pratique démocratique au Sénégal, le constat est presque toujours le même. La transposition unilatérale de la pensée démocratique occidentale est un échec. Pire, les tentatives de l’implantation démocratique ont été sources de tensions politiques, de guerres de positionnement, etc.
Pour rappel, le PRS a été. Le Parti républicain sénégalais (PRS) est un parti politique sénégalais, officiellement créé le 15 mai 1992, dont le leader est Amadou Manel Fall. Il y a quelques années, certaines rumeurs avançaient que Karim Wade Wade pourrait solliciter l'investiture du PRS afin de favoriser son accession future à la présidence en 2017. C’est sans compter qu’en toute quiétude, Je serai candidat à la présidentielle en 2017.
Un mandat de 7 ans suffit pour mener à bien les grands projets et mettre notre pays sur la voie de l’éruption. Les électeurs pourront aussi nous juger sur notre gestion. Notre parti qui n’a cesse d’appeler à l’apaisement et à la consolidation des acquis démocratiques que des générations et des générations ont contribué à mettre en place, veut écouter et entendre que ce pays n’appartient à personne. Ni à Senghor, ni à Diouf, ni à Me Wade, ni à Macky Sall.
Notre pays n’a pas encore le président qu’il mérite. Également, de nos jours, le larbinisme est une valeur sûre pour une partie significative de l’électorat sénégalais. La triste réalité est qu’il y a plus de dix millions de sénégalais qui croient au ramassis d’inepties que colporte les hommes politiques qui ont pris le peuple en otage. Ainsi, Au cœur de sa « plate-forme 2017», le parti républicain sénégalais va renouer avec la vieille tradition des « valeurs et vertus » des « intelligents fiers de l’être », un nouveau mouvement nativiste pour 2017, qui considère l’ignorance comme anti-vertu.