Le président du Comité sénégalais des droits de l'homme (CSDH), Alioune Tine, a promis mercredi de plaider auprès des députés pour le vote du nouveau Code de la presse.
''Nous allons faire le plaidoyer nécessaire pour que les députés adoptent le Code de la presse’’, a-t-il notamment dit. Selon lui, cela est essentiel vu ‘’la position de référence en matière de droits humains’’ que le Sénégal occupe en Afrique.
Alioune Tine s’exprimait à la cérémonie officielle de commémoration marquant le 66-ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.
‘’Droits de l’homme 365’’ est le thème choisi cette année, ‘’pour rappeler que les droits de l'homme sont les droits inaliénables de toutes les personnes, à tout moment et partout, 365 jours par an’’.
Le président du CSDH a déploré ‘’les nombreux problèmes‘’ que rencontre l’adoption du Code de la presse au Sénégal au moment où dans ‘’beaucoup de pays africains, ce code est déjà établi’’.
Le projet de nouveau Code de la presse, qui se trouve entre les mains des autorités depuis 2012, tarde encore à être adopté.
Et le 2 décembre dernier, plusieurs députés ont menacé de ne pas voter le texte, si les journalistes maintiennent la dépénalisation des délits de presse.
Mais récemment, lors de la clôture des 43èmes Assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF), le chef de l’Etat, Macky Sall, soulignait l’urgence de voter le nouveau Code de la presse proposé par le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication.
Il s'agit selon lui de "consacrer définitivement la dépénalisation des délits de presse", mais également de réguler "l’information sur l’Internet".