L’Union des journalistes africains (UJA) aimerait organiser des sessions de formation dans d’autres capitales africaines, mais ne dispose pas d’assez de moyens pour tenir ces rencontres en dehors de la capitale égyptienne, selon son président.
'’On aimerait organiser des sessions un peu partout, mais on n’a pas assez de moyens pour le faire’’, a dit Mahfouz Al Ansari, relevant que même les demandes adressées aux autorités de ces pays n’ont pas connu de suite.
L’UJA, basée au Caire et bénéficiant de la reconnaissance de l’Union africaine (UA), organise chaque année deux sessions de renforcement de capacités au profit de journalistes de différents pays du continent.
L’organisation a célébré, mardi au Caire, ses 40 ans d’existence. La cérémonie s’est déroulée en présence du président de l’UJA, Mahfouz Al Ansari et de son secrétaire général, Dr Zeinab Abbas. Il y avait aussi les journalistes présents dans la capitale égyptienne dans le cadre d’un séminaire organisé l’UJA.
Ces sessions sont initiées en partenariat avec le Centre égyptien d’études en communication et de formation et le ministère égyptien de l’Information.
La 44-ème session de formation des jeunes cadres journalistes africains a démarré depuis le 22 novembre. Elle prend fin jeudi par une cérémonie à laquelle prendront part les ambassadeurs des pays dont les journalistes participent à la session.
Le président de l’UJA, Mahfouz Al Ansari, a souligné la nécessité d’avoir des journalistes africains ‘’bien formés’’, d’où, selon lui, l’organisation de session de renforcement de capacités.
Pendant trois semaines, les journalistes, francophones, arabophones et anglophones, ont échangé avec différents animateurs sur des questions liées à la corruption en Afrique, la santé et le développement en Afrique, la complémentarité économique entre les pays du Bassin du Nil, la culture et son rôle dans les relations interafricaines.
L’image médiatique dans le continent africain, la femme africaine, l’information en Afrique, l’Afrique au terme du 21e siècle, le terrorisme et les mouvements islamistes en Afrique, la situation politique en Afrique, etc, ont été aussi au menu des échanges.
La session a été marquée par une rencontre avec l’ancien secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros Ghali, une journée de formation à l’Université du Caire, des visites de structures médiatiques, au Musée du Caire et des pyramides.