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Le Magal de Touba domine l’actualité
Publié le mercredi 10 decembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le Magal de Touba, une fête à célébrer jeudi par la communauté musulmane du Sénégal, les mourides en particulier, est le sujet le plus largement traité par les quotidiens, mercredi.

Le Magal est la commémoration de l'exil au Gabon (1895-1902) de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927). Ce dernier, fondateur de la confrérie des mourides, a résisté à la colonisation française.

"Touba déjà dans la ferveur de l’évènement. Les pèlerins invités à la vigilance sanitaire. Quatre cents volontaires déployés par la Croix-Rouge sénégalaise", titre Le Soleil.

Pour la 120e édition du Magal, "les artères qui mènent vers la grande mosquée de Touba sont débarrassées des activités commerciales. Elles offrent une vue superbe sur la grande mosquée", raconte ce journal.

Il ajoute que l'évènement "se déroule cette année dans un contexte marqué par la menace de la maladie à virus Ebola", raison pour laquelle "le ministère de la Santé et de l’Action sociale invite les pèlerins à redoubler de vigilance".

Pour une bonne couverture sanitaire de l'évènement, un numéro vert gratuit (1515) est mis à la disposition des pèlerins, selon Le Soleil.

"La grande ruée vers Touba", titre Le Témoin Quotidien. Cette ville située au centre du pays est actuellement, comme durant chaque édition du Magal, le point de convergence de "centaines de milliers de pèlerins venus de toutes les parties du monde", constate ce journal.

Il consacre à l’évènement un dossier dans lequel on retrouve les biographies des "grandes figures du mouridisme" : Mame Diarra Bousso, Cheikh Ibrahima Faty Mbacké, Mame Cheikh Ibra Fall, Mame Thierno Birahim, Mame Cheikh Anta Mbacké, pour ne citer que ceux-là.

Sud Quotidien s’intéresse à la vie des "sept empreintes de Bamba", les sept khalifes généraux qui se sont succédé à la tête de la confrérie.

Le Témoin Quotidien publie aussi des notes dans lesquelles Mamadou Dia (1911-2009), ancien chef du gouvernement sénégalais, se prononçait, par sa plume, sur l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba. "Le mouridisme a repensé complètement l’islam, dans le respect de l’orthodoxie, et selon le génie de notre peuple", rapporte Le Témoin Quotidien, en reprenant des extraits d'un texte de Mamadou Dia publié le 4 septembre 1957.

Le billettiste de Direct Info estime pour sa part que "le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba consacre la victoire du fondateur du mouridisme sur Satan et ses suppôts". Le même journal, comme d’autres, publie une biographie du "gardien spirituel de l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba", l’actuel khalife général des mourides, Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké.

La Tribune évoque "la révolution de Cheikh Sidy Moukhtar", qu’elle considère comme un "homme de consensus", dont l’un des premiers actes en tant que khalife "était d’appeler toutes les autres confréries à l’union des cœurs, pour le triomphe éclatant de la religion musulmane".

La forte affluence des pèlerins vers la ville hôte du Magal inspire au quotidien Enquête ce titre : "Touba, capitale du Sénégal". Ce journal s’intéresse à plusieurs aspects de l’évènement, dont "les bonnes affaires du Magal" – allusion faite au petit commerce -, "le ballet des hommes politiques" à Touba, "Aïnou Rahmat, le puis de la miséricorde", qui fait partie des "lieux sacrés de la ville", etc.

"Après la visite du président Macky Sall, nombreuses ont été les personnalités politiques venues se bousculer (…) devant la porte du khalife général des mourides", constate Enquête. "Durant le Magal, la ville de Touba s’est transformée en capitale politique du Sénégal", remarque-t-il.

"Touba, la grande affluence", titre Le Populaire, qui constate "d’énormes bouchons (NDLR : embouteillages) sur les routes" et signale "cinq morts déjà dans des accidents" survenus entre la cité religieuse ville et d’autres localités. "La vitesse est mauvaise conseillère", enseigne le billettiste du même journal. Un conseil adressé aux nombreux automobilistes se rendant à Touba.

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