Les quotidiens sénégalais reçus mercredi à APA sont déjà dans les couleurs du 120ème Magal de Touba (Centre, capitale du mouridisme), célébré ce jeudi.
«Grand Magal de Touba : Ila Touba pour perpétuer l'appel de Bamba (Cheikh Ahmadou, fondateur de la confrérie mouride)», écrit Sud Quotidien.
Le Soleil rappelle que le grand Magal sera célébré ce 11 décembre, mais que «Touba (est) déjà dans la ferveur de l'évènement». «Les pèlerins invités à la vigilance sanitaire. 400 volontaires déployés par la Croix rouge sénégalaise», souligne Le Soleil.
«Touba, la grande affluence», titre Le Populaire, faisant état d'énormes bouchons sur les routes qui ont déjà fait 5 morts. «La commission communication du Magal fait état de plus de 800 journalistes accrédités», ajoute Le Pop.
Toutes choses qui poussent EnQuête à décrire «Touba (comme la) capitale du Sénégal» où les affaires marchent bien à côté d'un ballet des hommes politiques.
«Recueillement et business rythment la capitale du mouridisme», écrit de son côté Libération.
L'Observateur se met sur les races de l'exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon et titre : «Le jour où on a voulu fusiller Serigne Touba». Ce journal parle du «Cheikh, de Samba Laobé et les bêtes sauvages à l'île Wir-Wir, ainsi que du piège du colon, de la fournaise et du miracle de la montagne sainte».
Walfadjri consacre sa une à l'éducation et indique que «les députés mettent le feu aux abris provisoires».
«Traitement accordé aux anciens chefs de l'Etat sénégalais : Diouf et Wade dominent Sarko et Cie», note Sud Quotidien.
Sur le dopage à l'Association internationale des fédérations d'athlétisme, L'As informe que «Massata Diack est cité dans l'affaire».
Libération met le focus sur ces deux juges français qui sont sur les traces de l'avionneur Serge Dassault et souligne qu'il a blanchi 2,5 milliards F CFA à Dakar. «Trois porteurs sénégalais dont le nommé Mamadou Kébé identifiés», dit ce journal.
