La capitalisation boursière totale de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a connu un gain de 1843,06 milliards FCFA (environ 3,686 milliards de dollars) au terme de l’année 2013, a appris lundi APA auprès du siège de cette bourse basée à Abidjan.
Cette capitalisation est passée de 4.863,188 milliards FCFA au 31 décembre 2012 à 6.706,247 milliards FCFA au 31 décembre 2013, soit une hausse de 37,90% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar).
La capitalisation du marché des actions a progressé de 39,74% à 5.633,469 milliards FCFA et celle du marché des obligations de 28,97% à 1072,777 milliards FCFA.
Les volumes de transactions ont connu une embellie de 60,49% au cours de l'année 2013, avec une valeur totale de 193,50 milliards FCFA, soit une hausse de 32,68%.
Le titre le plus actif en volume a été Ecobank Transnational Incorporated (ETI) avec 54 427 845 actions échangées et le plus actif en valeur est la SONATEL avec 84,61 milliards FCFA de capitaux échangés.
Concernant les principaux indices de la BRVM, on note une évolution notable au cours de l'année 2013. L'indice BRVM 10 s'est ainsi fixé à 246,34 points, soit une variation de plus 33,85%. L'indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 39,28% à 232,02 points.
Durant la période sous revue, les responsables de la BRVM ont enregistré sur le marché des actions deux augmentations de capital avec un volume total de 250 000 actions nouvelles, pour un montant global de 16,55 milliards FCFA.
Concernant le marché des obligations, onze nouvelles admissions obligataires ont été effectuées pour un montant total de 437,77 milliards FCFA.
En perspectives pour l'année 2014, les dirigeants de la BRVM annoncent l'ouverture du 3ème compartiment dédié aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises à fort potentiel de croissance. Ils annoncent également plusieurs admissions attendues au marché des actions dans les secteurs de la finance, de la distribution, des télécommunications et de l'industrie.
Sur le marché obligataire, il est prévu l'admission d'au moins trois lignes nouvelles dont deux émanant de dettes souveraines.