Recrutement des élèves-maitres : Le ministère de l’Education met en place un dispositif anti-fraude #aDakar

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Recrutement des élèves-maitres : Le ministère de l’Education met en place un dispositif anti-fraude

Publié le mercredi 10 decembre 2014 | Le Soleil

© Agence de Presse Sénégalaise par DF
Session de formation d’une quinzaine de responsables d’inspection d’académie
Le ministre de l`éducation nationale a présidé la cérémonie d`ouverture d`une session de formation d’une quinzaine de responsables d’inspection d’académie et de syndicat sur l’utilisation du Mirador, il a précisé qu`il se fixait comme objectif de mettre en place l’ensemble des ressources humaines avant la rentrée scolaire.

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Le recrutement des élèves-maîtres pour la session 2013 a été émaillé de cas de fraude. Pour cette année, un nouveau dispositif a été mis en place. Il a été dévoilé, hier, par le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, lors d’une rencontre avec la presse.
Suite aux manquements relevés lors du concours de recrutement des élèves-maîtres durant la session de 2013 avec des cas de fraude, le ministre de l’Education nationale avait promis de réformer le système. Serigne Mbaye Thiam a dévoilé, hier, face à la presse, les contours du nouveau dispositif. L’objectif visé est d’assurer la transparence, la fiabilité et la crédibilité du concours, mais aussi de disposer d’enseignants de qualité à la fin de leur formation.
Selon M. Thiam, le concours a été lancé aujourd’hui (hier). Il se poursuit jusqu’au 26 décembre 2014 à midi. Ce nouveau dispositif a été inspiré en tenant compte des trois axes stratégiques du Programme pour l’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet). « L’ensemble des informations sera publié sur le site du ministère et affiché dans les inspections d’académie, les inspections de l’éducation et de la formation (Ief) et dans certains journaux. En plus du dossier physique qu’il faut déposer, il y a une inscription en ligne sur le site Mirador », a-t-il expliqué. Selon le ministre, l’inscription en ligne permettra de vérifier au niveau du ministère de l’Education nationale et de l’Office du Bac que tous les candidats en lice ont le Baccalauréat. A travers cette disposition, le ministère veut garantir la traçabilité et la fiabilité du concours de cette année, et aussi donner la chance à tous les candidats.

2.300 enseignants à recruter
Pour assurer la qualité, le concours de cette année se fera en trois étapes. Il s’agit de la présélection, de l’admissibilité et de l’admission définitive avec un entretien avec un jury composé de trois personnes. Les épreuves sont la dictée, la voyellisation (pour ceux qui font arabe), le contrôle des connaissances à enseigner en mathématiques, français et sciences.
Un dispositif est également mis en place pour la correction. « Une commission est mise en place pour corriger toutes les épreuves en français et arabe. Il sera suivi d’un entretien de confirmation », a ajouté Serigne Mbaye Thiam. Ce sont des professeurs titulaires du Certificat d’aptitude à l’enseignement secondaire (Caes) et ceux du Certificat d’aptitude à l’enseignement moyen (Caem), et des inspecteurs qui se chargeront de la correction des copies. Seule la phase de présélection a lieu au niveau des académies, le reste se fera à Dakar. Un superviseur de la Direction des examens et concours (Dexco) sera présent à tous les niveaux du processus de recrutement. Cette année, le gouvernement a prévu de recruter 2.300 enseignants (dont 235 pour l’option arabe) à l’issue du concours. La liste définitive des admis sera publiée sur le site du Mirador. En cas d’ex aequo, le dispositif prévoit de prendre le candidat le moins âgé.

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