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Le Quotidien N° 3555 du 8/12/2014

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Tanor sur les réactions aux mémoires de Diouf : «Ce ne sont pas des positions d’intellectuel»
Publié le mardi 9 decembre 2014   |  Le Quotidien


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© Autre presse
Le Parti Socialiste se cherche un secrétaire général national
Le Congrès du (6 et 7 Juin) doit permettre au Ps de choisir entre Ousmane Tanor Dieng et Aissata Tall Sall


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Ousmane Tanor Dieng réagit enfin sur les mémoires de son ex-mentor Abdou Diouf qui ont été accueillies diversement. Le secrétaire général du Parti socialiste, qui était en visite le week-end à Touba, pour les besoins du Magal prévu jeudi, a invité les contempteurs de l’ex-chef de l’Etat à faire comme lui.

Pour lui, le Président Diouf, qui a eu un «destin fabuleux» et un «parcours absolument remarquable» en fait profiter tous ceux qui sont intéressés par «la science politique, l’exercice du pouvoir, l’histoire politique du Sénégal». Il trouve dans les mémoires de l’ancien chef de l’Etat, «une mine de renseignements» et admet que les faits relatés peuvent «faire l’objet d’interprétations et de controverses». L’ancien homme de confiance de Diouf considère ces critiques «normales» parce qu’enrichissant «le jeu démocratique». Mais pour Tanor, «ceux qui ne sont pas d’accord avec ce que le Président Diouf a dit, doivent prendre leur plume et écrire leurs mémoires» et «non avoir des fixations, des récriminations et des positions crypto-personnelles». Il conclut : «Je considère que de telles positions ne sont pas des positions d’intellectuel.»
«J’aurais voulu que Wade garde son statut d’ancien chef de l’Etat» Ousmane Tanor Dieng s’est aussi prononcé sur les déclarations récentes de l’ancien Président. Après avoir rappelé ses «rapports de respect mutuel, normaux et cordiaux» avec Me Wade depuis le gouvernement de majorité élargie, le secrétaire général du Ps aurait souhaité aujourd’hui une autre attitude du patron des Libé­raux. «Aujourd’hui, il est dans l’opposition. J’aurais voulu qu’il garde son statut d’ancien chef de l’Etat. Ce serait formidable pour notre démocratie. J’avais rêvé de le voir lui-même, le Président Diouf et le Président Macky Sall, tous ensemble au sommet. Mais il a choisi l’autre formule. C’est son choix, il faut le respecter», a-t-il dit.

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