Touba - Liesse populaire pour l’ancien Président : Le grand Magal de Wade Spécial #aDakar

Politique

Touba - Liesse populaire pour l’ancien Président : Le grand Magal de Wade Spécial

Publié le mardi 9 decembre 2014 | Le Quotidien

© aDakar.com par DF
Vaste mobilisation et un meeting réussi pour Abdoulaye Wade et le PDS
Dakar, le 21 Novembre 2014- Le Parti Démocratique Sénégalais et ses alliés ont réussi leur mobilisation à l`occasion du meeting organisé à la Place de l`Obélisque. Devant une foule compacte, Abdoulaye Wade, ancien président du Sénégal, s`est longuement exprimé.

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Le Grand Magal de Touba

L’ancien président de la République n’a qu’un seul et unique regret en foulant le sol de Touba : c’est de n’avoir pas mené à terme les travaux qu’il avait entamés pour moderniser la cité religieuse. Abdoulaye Wade, qui a fait son Magal, a passé la nuit du samedi au dimanche à la résidence Cheikhoul Khadim. Il a été accueilli par une foule nombreuse, après le séjour populaire de son successeur, Macky Sall.

Abdoulaye Wade a été accueilli par une liesse populaire à Touba où il a séjourné le week-end. L’ancien chef de l’Etat, debout sur son véhicule décapotable, avait du mal à se frayer un chemin tellement les populations avaient longé les artères de la ville de Mbacké et de la cité religieuse de Touba. Escorté par des motos jakarta, Abdoulaye Wade a été reçu par des cris de «Gorgui mo bari doolé, borom bayré la ! Abdoulaye Wade barké serigne Touba, Nitt yi nio ko begg !» Dans cette vaste mobilisation, point de forces de sécurité. Ce qui est à l’origine d’un désordre indescriptible, obligeant le cortège de rouler à petite allure jusqu’à Gouye Mbind où le khalife général des mourides Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké attendait son hôte, après le départ de Macky Sall.

«Mon seul regret, c’est de n’avoir pas mené à terme les travaux que j’avais entamés à Touba»
«Je ne me souviens plus de la première fois que je suis venu à Touba célébrer le Magal. A la veille de chaque Magal, je venais ici le jour que le khalife lui-même choisissait. Je remercie le khalife pour les prières qu’il formule à mon endroit et à l’endroit du Peuple sénégalais. Mon seul regret, c’est de n’avoir pas mené à terme les travaux que j’avais entamés ici, à Touba. Dieu en a décidé ainsi. Je ne suis plus Président mais ce n’est pas cela l’objet de ma visite. Je continuerai à venir à Touba parce que je venais ici alors que je n’avais aucune responsabilité. Mon père m’amenait ici. On faisait un détour sur Darou Salam. Je suis venu pour le Magal. Venir à Touba est un bienfait pour tous les musulmans et en particulier les mourides. Je salue Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre qui a respecté à la lettre, les consignes que le khalife lui avait données à mon endroit. Donc, je n’ai pas terminé les travaux entamés à Touba. Peut-être que les moyens que j’avais je ne les ai plus mais tout ce qui sera entrepris à Touba, j’y apporterai ma contribution. J’avais dit à Serigne Saliou que je ferais à Touba ce qu’aucun de tes talibés ne fera, même s’ils le souhaitent.»

«Je suis toujours à l’écoute de votre ndigël»
«Depuis que j’ai quitté la Présidence, je suis confronté à des difficultés qui font que les travaux que je devais faire pour amasser de l’argent, je ne pouvais pas les faire. Mais ces difficultés sont presque terminées. Je ne crois qu’à Serigne Touba. Je sais l’estime que vous, le khalife, me portez. Pour mon séjour d’aujourd’hui, j’ai été accueilli par beaucoup de personnes. Lorsque que je suis revenu de la France après deux années d’absence, les Sénégalais m’ont accueilli de 16h à 3h du matin. Les journalistes avaient dit que 3 millions de personnes m’avaient accueilli. Il en est de même à Touba où les spécialistes avaient parlé de 5 millions. Si aujourd’hui, je suis accueilli de Mbacké à Gouye Mbind, je ne connais pas le nombre de personnes qui étaient venues. Mais en tout cas, on m’a reçu comme un fils de Mbacké, un dignitaire mouride. J’en suis touché, et profondément reconnaissant. Ce que j’ai eu à Touba, beaucoup ne l’ont pas. Je vous remercie et vous renouvelle mon allégeance. Je suis toujours à l’écoute de votre ndigël. Je sollicite encore des prières parce que là où je suis, à Dakar, et lorsque j’étais en France, je ne restais pas un jour sans avoir de vos nouvelles par l’entremise de Madické (Niang).»

Commentaires