4,5 milliards F CFA, c’est le montant que va prêter la Banque mondiale pour financer les travaux de réhabilitation du barrage anti-sel de Diama sur le fleuve Sénégal. Inauguré en 1986, ce barrage a été conçu pour stopper la mer qui pénétrait jusqu’à deux cent cinquante kilomètres à l’intérieur des terres, les rendant impropres à la culture.4,5 milliards F CFA. C’est le montant que va investir la Banque mondiale pour les travaux de réhabilitation du barrage anti-sel de Diama sur le fleuve Sénégal et dont le chantier a été confié à la Société de gestion et d’exploitation du barrage de Diama (SOGED).
« La Banque mondiale apportera 4,5 milliards F CFA pour financer une partie des travaux de réhabilitation du barrage», a précisé Tamsir Ndiaye, le directeur de la Société de gestion et d’exploitation du barrage de Diama (SOGED).
Ces fonds permettront de réhabiliter entre autres, les parties métallique, électrique et électromécanique du barrage, à ce jour dans un état de dégradation avancée, faute d’entretien.
Inauguré en 1986, le barrage anti-sel de Diama situé sur le fleuve Sénégal, près du village de Maka-Diama, à 27 km en amont de Saint-Louis, a été conçu pour stopper la pénétration des eaux de la mer à l’intérieur des terres cultivables.
Depuis sa mise en service en 1988, il permet l’irrigation en double culture et améliore le remplissage des lacs de Guiers (Sénégal), de R’kiz (Mauritanie), mais aussi la dépression de l’Aftout-es-Sahel (Mauritanie).
Il régularise également le cours d’eau en le rendant entièrement navigable. Vieux de 27 ans, il est notamment menacé par le poids de l’âge, faute d’un entretien régulier. Sa réhabilitation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de gestion intégrée des ressources en eau et d’usage à buts multiples (Pgire 2).
Il permet également d’alimenter en eau potable, les villes de Nouakchott à hauteur de 100% et de Dakar à 60%.