Le budget du ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement est passé de 35.394.273.620 francs CFA en 2014 à 50.137.271.300 en 2015, en augmentant donc de 14.742.997.680, soit 41,6%.
La commission chargée du développement et de l’aménagement du territoire explique dans un rapport que "cette variation positive s’explique par le transfert de neuf milliards de francs CFA" du Programme de gestion des inondations, qui était autrefois domicilié au ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des zones d’inondation.
La hausse du budget de ce ministère en 2015 s’explique aussi par le renforcement des crédits alloués au "programme des 300 forages", pour un montant de trois milliards de francs CFA.
Cette augmentation permettra au département de l’Hydraulique et de l’Assainissement de financer de nouveaux programmes, dont le Projet sectoriel eau et assainissement (PSEA) et le Programme d’amélioration de la qualité des services d’eau potable et d’assainissement en milieu rural (PASEPAR), selon la commission parlementaire.
Le Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (PEPAM), soutenu financièrement par l’Union européenne et d’autres partenaires financiers de l’Etat du Sénégal, bénéficiera aussi de la hausse des crédits.
La commission estime que le budget de ce ministère est insuffisant pour couvrir les besoins. Elle trouve aussi que le montant de neuf milliards alloué au Programme décennal de lutte contre les inondations est insuffisant pour réaliser ce projet.
Les députés ont aussi déploré la qualité de l’eau consommée dans certaines parties de Dakar, Matam et Podor.