Des pelouses neuves importées d’Espagne seront posées sur le stade de compétition et les sites d’entraînement de Mongomo et d’Ebibiyin, en Guinée Equatoriale, a annoncé à l’APS, Junior Biyam, directeur de la communication de la Confédération africaine de football (CAF).
‘’Au plus tard, le 7 janvier, soit 10 jours avant le coup d’envoi de la compétition, les sites d’entraînement et le terrain de compétition seront aux normes’’, a dit M. Biyam.
Le directeur de la communication de la CAF a fait cette déclaration à l’occasion d’un séminaire de renforcement des capacités des officiers médias des associations membres de l’instance dirigeante du football africain.
Concernant la ville de Mongomo, ''le stade était déjà prêt à 75 pour cent'', lors de la CAN 2012 quand la Guinée Equatoriale s’était dite prête à organiser à elle seule la phase finale de la CAN de cette édition.
‘’Mais puisqu’il y avait eu une co-organisation (avec le Gabon), les travaux avaient été arrêtés’’, a-t-il rappelé, indiquant que la CAF est assurée de la capacité des autorités équato-guinéennes à présenter des infrastructures aux normes.
D’ailleurs, c’est sur les conseils d’un expert de la FIFA chargé de la gestion des pelouses sur les sites des compétitions de l’instance mondiale qu’il a été décidé à l’importation des pelouses régénérées.
‘’Tout sera en place et les pelouses seront aux normes’’, a-t-il insisté, avant de préciser qu’une fois que les pelouses seront sur le sol équato-guinéen, ''on n’aura besoin que de deux semaines pour les rendre utilisables''.
''Les rotations ont déjà commencé. Concernant les capacités hôtelières, les équipes présentes sur le site de Mongomo seront logées selon les standards en vigueur'', a assuré le directeur de la communication ,informant avoir passé deux semaines sur les sites de la Guinée Equatoriale.
Parlant spécifiquement de Mongomo qui accueille la poule C avec le Ghana, le Sénégal, l’Algérie et l’Afrique du Sud, il a rappelé que cette ville est distante de Bata, la capitale économique, de 200 km et qu'on peut rejoindre les deux villes en deux heures de voiture.
‘’Avec une voiture normale et en roulant avec beaucoup de responsabilité, on peut quitter Bata et aller suivre son match à Mongomo en deux heures’’, a-t-il dit.
Junior Biyam a ajouté que les deux villes sont reliées par une autoroute à six voies, affirmant qu' ''il n’y a vraiment aucune inquiétude à avoir’’.