Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur observe un mouvement de grève à partir de lundi si les salaires de décembre, impayés jusqu'à présent, ne sont pas débloqués. Les fêtes de fin d'année n'ont certainement pas été fameuses chez les enseignants du supérieur, à cause du retard dans le paiement des salaires du mois de décembre. Cette situation n'est nullement du goût du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur qui est monté au créneau pour la dénoncer, à travers un communiqué dont EnQuête détient copie. Le Syndicat du supérieur y souligne un manque de considération manifeste, constant et persistant à l’égard des personnels des Universités, principalement le PER (Personnel Enseignant et de Recherche). ''Le Saes a toujours dénoncé l’absence d’un budget de vérité qui, en outre, n’est jamais approuvé à temps.
C’est cet état de fait déplorable qui a pour conséquence la récurrence des retards dans le paiement des salaires'', estime le Saes. Ainsi, les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye exigent ''le paiement immédiat des salaires du mois de décembre, des heures complémentaires et des indemnités plein-temps''.
En cas de non respect de cette revendication, le Saes compte observer, dès lundi prochain, ''un arrêt systématique de toutes ses activités sur l’ensemble du Campus de Dakar, y compris l’organisation des examens en cours.
Sur un tout autre plan, le Saes se dit outré par la crise dans laquelle l'université au Sénégal se retrouve empêtrée. À cet effet, le syndicat lance ''un vibrant appel aux parties prenantes pour une résolution rapide de la crise'' que traverse l’Enseignement supérieur sénégalais.