Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Faits Divers
Article



 Titrologie



Enquête Plus N° 1042 du 5/12/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Faits Divers

Vol avec violence commis la nuit: Le lycéen encourt deux ans de prison dont un an ferme
Publié le samedi 6 decembre 2014   |  Enquête Plus


Prison
© Autre presse
Prison


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le jeune lycéen B. Sy risque de finir son année scolaire en prison. Le procureur a requis deux ans dont un an ferme pour vol, tandis que le receleur encourt trois mois ferme.


«Mon client fait partie des premiers de sa classe, son père me dit que c’est un enfant correct. Comment un jeune pareil pourrait se permettre de voler ses propres voisins ?» a lancé Me Abdou Aziz Djigo hier, après que le représentant du Parquet a requis deux ans dont un an contre l’élève B. Sy. Son client qui vient à peine de souffler ses 18 bougies et se retrouve empêtré dans une histoire de vol avec violences commis la nuit. Il ressort en effet du procès-verbal de l’enquête préliminaire que B. Sy attendait la nuit pour visiter les demeures de ses voisins. Dernièrement, il est entré dans la chambre d’Arame Ciss pour tenter de lui dérober son téléphone portable et de l’argent, mais la jeune fille s’est débattue et à réussi à ameuter le voisinage. Mais son visiteur a réussi à s’enfuir, en escaladant le mur de la maison.

La jeune dame a ensuite porté plainte contre l’élève. Les voisins avaient eux aussi porté plainte, mais contre X. Selon toujours le Pv, le garçon a reconnu les faits, avant de confier aux enquêteurs qu’il n’en était pas à son coup d’essai et ne savait pas ce qui le poussait à agir de la sorte. Concernant le nombre de ses victimes, il a déclaré qu’il n’était pas en mesure de les compter.

Hier devant la barre, le jeune prévenu a confié au juge qu’il n’a jamais commis de vol. «Cette dame Arame Ciss me pointe du doigt, car nous avons l’habitude, mes amis et moi, de nous asseoir devant chez elle. Au début, elle avait dit que je ressemblais seulement au voleur. Mon père avait même voulu porter plainte à cause de ça», s’est-il défendu. Son co-prévenu K. Diallo, poursuivi pour recel, a déclaré n’avoir jamais connu le jeune lycéen. «C’est lui qui a indiqué aux policiers ma boutique, car Sael avait l’habitude d’acheter des téléphones auprès de lui. Personnellement, il ne m’a jamais vendu de téléphone», a-t-il dit à son tour.

Torturé par la police ?

Mais si on en croit le représentant du ministère public, tout ceci n’est qu’un système de défense adopté par les deux prévenus. Le procureur a refusé de croire aux déclarations du lycéen qui a souligné avoir été torturé à la police, raison pour laquelle il a donné le nom de Sael comme revendeur. Le parquetier s’est ensuite félicité du travail abattu par les éléments enquêteurs. «Heureusement qu’il a été arrêté à temps, car ce jeune garçon allait devenir un vrai gangster dans deux ans», a-t-il lancé. Pour la répression, il a requis deux ans dont un an ferme pour B. Sy et un an dont trois mois ferme pour son co-prévenu.

Ce réquisitoire n’a pas plus à l’avocat de la défense Me Abdou Aziz Djigo qui a plaidé la relaxe pure et simple de ses clients. La robe noire a affirmé que les aveux faits par B. Sy l’ont été sous la torture. Ensuite, il a demandé au juge une application bienveillante de la loi, s’il considère que ses clients sont coupables des faits qui leur sont reprochés. Les parties civiles n’ont pas comparu. Délibéré le 10 décembre.

 Commentaires