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Le Sénégal invité à davantage exploiter ses statistiques démographiques
Publié le samedi 6 decembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le Sénégal doit investir davantage de moyens pour mieux mettre en valeur et exploiter ses données statistiques démographiques, afin de mieux répondre aux besoins socio-économiques et culturels de ses populations, a déclaré, vendredi à Dakar, Richard Marcoux, directeur de l’Observatoire démographique et statistique de l'espace francophone (ODSEF).

‘’Le Sénégal vient de faire un recensement en 2013, qui est un recensement extrêmement intéressant. Il y a des données extrêmement riches. Il faut maintenant que le Sénégal appuie la communauté des chercheurs, qu’ils soient dans l’Agence nationale des statistiques ou ailleurs, de façon qu’on puisse exploiter au maximum ces informations’’, a-t-il dit.

Il s’exprimait en marge de la clôture d’un atelier de formation sur le thème ‘’Analyse démographique pour la prise de décisions- tendances et inégalités de mortalité et de fécondité en Afrique francophone : les outils en ligne pour l'estimation démographique’’.

Cet atelier est organisé par l’Union internationale pour l’étude scientifique de la population (UIESP), en collaboration avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Observatoire démographique et statistique de l'espace francophone (ODSEF) et l'Institut de recherche pour le développement (IRD) au Sénégal.

L'atelier met l'accent sur les principaux enjeux démographiques en Afrique et montre comment les méthodes d'estimation peuvent être utilisées par les chercheurs et les décideurs pour orienter les politiques, tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle régionale ou locale.

Selon Richard Marcoux, l’exploitation approfondie des informations statistiques en démographie, participe à éclairer les décisions des ‘’pouvoir publics dans leurs projections’’, notamment concernant ‘’la construction d’écoles, de routes, etc.’’

‘’L’État débloque de l’argent pour la collecte d’informations et, malheureusement, il n’investit pas assez dans la mise en valeur de ces informations’’, a-t-il déploré, affirmant que ‘’ça pose problème parfois de s’arrêter dans la collecte de données’’.

‘’Tous les pays du monde, a souligné M. Marcoux, ont investi dans leur recensement pour pouvoir connaître et planifier un peu mieux les besoins en matière sociale, économique et culturelle’’.

Il a déploré le fait que ‘’les pays africains’’ ne soient pas dans cette logique d’’’investir plus dans la mise en valeur’’ des informations démographiques, faisant savoir que l’atelier en question ‘’va permettre d’équiper les chercheurs africains afin qu’ils puissent mettre en valeur ces données’’.

Le directeur de l’ODSEF a aussi indiqué que la formation a été plus orientée vers ‘’les domaines classiques de la démographie, à savoir la mesure de la fécondité’’, et a permis de former les chercheurs ‘’à l’utilisation de boîtes à outils’’.

Selon lui, ‘’l’Afrique est le continent qui présente les indicateurs de fécondité les plus élevés actuellement dans le monde. Donc, on a besoin de bien mesurer ces indicateurs, là et, le coffret à outils en question permet d’assurer au public mais également aux gouvernements l’analyse de ces informations nécessaires à la planification''.

Ils étaient 25 chercheurs venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo à avoir participé à la formation à l’issue de laquelle une attestation leur a été décernée.

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