L’affaire Arcelor Mittal a été abordée, hier, à l’occasion de la présentation du rapport sur l’indice de perception contre la corruption (IPC) édition 2014. Réitérant sa position initiale, la branche locale de Transparency international demande à l’Etat de donner droit aux demandes de publication des conventions y compris sur le pétrole comme l’y oblige la loi n° 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques en son article 4 alinéa 6.
Ledit article stipule que ‘’les contrats entre l’administration publique et les entreprises, publiques ou privées, notamment les entreprises d’exploitation de ressources naturelles et les entreprises exploitant des concessions de service public, sont clairs et rendus publics. Ces principes valent tant pour la procédure d’attribution du contrat que pour son contenu’’.
Au nom de cette disposition réglementaire, Birahim Seck, membre du conseil d’administration du Forum civil, souhaite être édifié sur les questions suivantes : ‘’Comment Koumba ressources est entré au Sénégal ? Quelle est la responsabilité du président Wade dans ces contrats miniers ? Combien de lingots d’or le Sénégal a eu depuis l’exploitation de Sabodala ? Pourquoi on n’a pas engagé la responsabilité de l’agent judicaire de l’Etat ? Pourquoi ce contrat est-il seulement l’œuvre du ministre Aly Ngouye Ndiaye et le président de la République ?’’.
Autant de ‘’zones d’ombre’’ qui, selon M. Seck, intéressent aussi les citoyens. Malheureusement, déplore-t-il, ‘’on veut résumer ce combat entre deux blocs : celui de l’opposition avec Wade et celui du pouvoir avec le président Macky Sall. Et les citoyens dans tout ça ?’’ se demande-t-il.
Concernant Petro-Tim, M. Seck s’est voulu prudent. ‘’Je ne peux pas me fier sur des documents brandis par Wade. Je me fie aux actes officiels. Il faut que Petrosen nous dise le pourcentage qu’il a dans cette société’’, soutient-il.