Dommages collatéraux d’ébola sur le tourisme: Une perte estimée à plus de 3 milliards #aDakar

Économie

Dommages collatéraux d’ébola sur le tourisme: Une perte estimée à plus de 3 milliards

Publié le jeudi 4 decembre 2014 | Sud Quotidien

© aDakar.com
L`Ipres annonce des mesures en faveur des retraités
L`Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) a décidé de mettre en place un certain nombre de mesures destinées à soulager les retraités, a annoncé, lundi à Dakar, le président de son Conseil d’administration, Mamadou Racine Sy. Photo: Amadou Racine Sy, président du Conseil d’administration de l`IPRES

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Le casier agricole de Matam : l`union des producteurs veut doubler sa campagne agricole

- 27/10/2014

Dans le dossier

Economie 2014

Dommages collatéraux du virus ébola. Rien que sur les annulations de réservations faites par les touristes, le Sénégal a déjà perdu plus de 3 milliards de francs CFA.
L’information est du président du Syndicat patronal de l’industrie hôtelière. Mamadou Racine Sy se prononçait en marge du forum économique de la Francophonie qui a pris fin hier, mardi 2 décembre 2014, au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD).

Selon M. Sy, la maladie a eu des impacts considérables dans les activités. Des chiffres à l’appui, il soutient «plus de 500 millions sont déjà perdus rien qu’avec le King Fahd Palace en terme de réservations annulées et pour le Terrou-bi, c’est environ 200 millions de pertes qui sont enregistrées».

Ce qui lui fait dire que l’impact est certain pour le Sénégal. Et que si les gens ne sont pas mis au courant de ce qui se passe, c’est à cause d’un problème de maitrise de l’information.

«Parce que fait-t-il remarquer pour le déplorer, la grippe tue 10.000 personnes en Europe et on en parle pas. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit justes de pays développés, et ici (en Afrique) l’ébola n’a tué que 5000 personnes bien localisées quelque part et on en fait une tragédie mondiale».

«On a donc un problème de circulation de l’information qu’il faut tenter de maitriser davantage», conseille Mamadou Racine Sy.

Commentaires