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Sud Quotidien N° 6473 du 1/12/2014

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Senelec: La structuration financière et technique engagée
Publié le mardi 2 decembre 2014   |  Sud Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le PM a présidé une réunion consacrée au dialogue social
Dakar, le 15 Octobre 2014- Le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a présidé une réunion consacrée au dialogue social mardi au King Fahd Palace. Photo: Maïmouna Ndoye Seck, ministre de l`énergie


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Pour corriger les inégalités et faire le rééquilibrage de l’électricité, le gouvernement à engagé, entre autres, la restructuration financière et technique de la Senelec et le développement de l’électrification rurale à 60% d’ici fin 2016. Maïmouna Ndoye Seck l’a indiqué hier dimanche, à l’examen de son budget qui a connu une hausse de 1, 93%.

«En vue de répondre efficacement aux besoins en énergie, le gouvernement a engagé la restructuration financière et technique de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senee)». C’est ce qu’à indiqué hier dimanche, Maïmouna Ndoye Seck, ministre de l’Energie et du développement des énergies renouvelables, à l’occasion de l’examen de son budget 2015. Lequel a connu une hausse substantielle de 1,93% en valeur relative.

Passant ainsi, de 99 645 989 060 francs CFA en 2015 contre 97 755 882 340 francs CFA de l’année en cours. Cette mesure entend «réduire graduellement la compensation tarifaire maintenue 120 milliards en 2012, 88 milliards en 2013 et 76 milliards projetés pour l’année en cours, sans incidence sur les tarifs grâce à la baisse des coûts résultant des progrès notés ci-dessus», a-elle fait savoir. Et d’ajouter que le contrat de performance signé en juin 2013 entre l’Etat et la Senelec fait l’objet d’un suivi par le comité interministériel.

A ce titre, elle indique que «le rapport au 31 décembre 2013 fait ressortir le respect par la Senelec de l’ensemble des vingt-huit (28) objectifs techniques et commerciaux assignés. Seuls ceux relatifs à l’énergie non distribuée, au rendement et au taux de recouvrement des factures de l’administration, ainsi que ceux liés au respect des normes et des obligations envers la clientèle restent à atteindre», a-t-elle expliqué. Toutefois, elle précise que les résultats au 30 juin 2014 suivent les tendances de 2013.

Nonobstant, poursuit-elle, «l’avenant à la convention de dettes croisées de 2012, a été signé et a permis la prise en charge par l’Etat, à hauteur de 31 milliards de francs CFA, des arriérés de factures des collectivités locales et des établissements publics à autonomie financières jusqu’à fin juillet 2012».

Développement de l’électrification rurale

Dans ce chapitre, Maïmouna Ndoye Seck a décliné les objectifs à atteindre 60% d’ici 2016 matière d’électrification rurale. Pour ce faire, il est question de réduire le coût de production de l’électricité en diversifiant les sources de production, notamment l’utilisation du gaz et du charbon, porter de 20% à 60% le taux d’électrification d’ici fin 2016, atteindre les 20% en énergies renouvelables, assurer l’approvisionnement en hydrocarbures, promouvoir l’économie et la maitrise de l’énergie et renforcer la régulation et le suivi-évaluation des projets et programmes entres autres. C’est ce qu’a indiqué le chef dudit département.

Les élus du peuple n’ont pas manqué de lever quelques inquiétudes par rapport aux coupures d’électricités, à la ‘’supposé surfacturation’’ et à l’électrification rurale pour porter le développement endogène et exogène. A ces plaidoiries, le ministre a annoncé que dès le mois de janvier elle va entreprendre une tournée nationale pour constater de visu, échanger et évaluer avec les populations aux fins d’en concocter un plan national des besoins en énergie.

Evoquant les délestages constatés ces derniers jours, elle explique que ces incidents sont dus aux défaillances des réseaux de transport et distribution. Se voulant rassurante pour l’avenir, elle a indiqué que la dynamique enclenchée va se poursuivre notamment avec la construction des centrales (centrale IPP Tobène Power de 70 MW à Taïba Ndiaye, centrale au charbon de CES à Sendou d’un capacité de 125MW pour une mise service fin 2015, centrale GTI pour une remise en fin 2015 centrale au charbon d’Africa Energie de 300 MW fin 2017, l’importation de 125 MW à partir de la Mauritanie, de l’addition de 10 MW à la centrale de Boutoute fin 2014 et de quelques 125 MW provenant de l’énergie renouvelable signés par la SENELEC.

A ces mesures, madame Seck a annoncé des programmes de réhabilitation et d’extension des réseaux de transport et de distribution de l’électricité visant à accélérer le développement de l’électrification rurale, des zones minières à l’Est du Sénégal et des interconnexions avec la sous région.

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