Le ministre des Forces armées, Augustin Tine, a révélé, lundi, que le gouvernement a suspendu le projet de vente d’une partie du camp Leclerc, en expliquant que les offres reçues à cet effet étaient en-deçà des attentes des autorités.
Compte tenu de cette situation, les occupants peuvent encore continuer à vivre sur les lieux, a-t-il promis, en s’exprimant devant les députés lors de l’examen du budget de son ministère.
‘’En ce qui concerne le camp Leclerc, le projet n’a pas été abandonné, mais aujourd’hui il n’est plus à l’ordre du jour, parce que nous n’avons pas la meilleure offre. Et, aujourd’hui, les gens qui sont dans le camp sont tranquilles : ils peuvent y rester tranquillement. Il n’y a pas de décision à ce sens’’, a-t-il dit.
Le budget de son département a connu une hausse de 7, 12% en valeur relative, passant de 118.757.612.060 francs CFA, en 2014, à 127.209.797.900, soit une hausse globale de 8.452.185.840 F CFA en valeur relative.
S’agissant de la réouverture de la piste de l’aérodrome d’Abéné, dans la région de Ziguinchor, il a promis qu’une collaboration serait engagée avec ses collègues concernés.
Il a motivé cela en invoquant le retour de la stabilité dans la zone et le rôle que peut jouer cette infrastructure dans la relance du tourisme.
Le ministre des Forces armées assure également que la réhabilitation du camp militaire de Kédougou est programmée.
Interpellé par les députés sur le camp de Bel-air, il a révélé que ce site a été affecté aux Forces armées.