Le crédit est un intrant stratégique pour développer l’agriculture en Afrique, a déclaré lundi à Dakar Pape Abdoulaye Seck ministre sénégalais de l’agriculture et de l’équipement rural.
M. Seck s'exprimait lors d'un panel sur l'agriculture en Afrique et entrant dans le cadre du premier forum économique francophone, organisé au lendemain du 15 eme sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
« Le crédit permet d'augmenter la productivité agricole », a ajouté Seck pour qui le taux d'intérêt doit être le plus bas possible.
Mme Martine Norman vice-présidente du conseil d'administration de l'ONG canadienne SACO est d'avis qu'investir dans le secteur agro-alimentaire en Afrique « constitue un vrai investissement » d'autant plus que d'ici 2050 la population africaine va doubler.
« C'est une opportunité d'affaires pour les organisations de producteurs », a-t- elle dit
Moussa Seck président de la structure PANAAC (Pan African Agriculture and agrobusiness Consortium Plateforme), a plaidé pour l'irrigation des terres où l'Afrique est en retard.
Selon lui, l'Afrique irrigue un millions d'hectares par an alors qu'elle a un potentiel de 300 millions hectares ».
De l'avis toujours de M. Seck, d'ici 2025, 80% de ce que nous allons manger proviendra de l'irrigation.
D'une durée de deux jours le forum est organisé par l'Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), en collaboration avec la société événementielle Richard Attias & Associates.
Le programme s'articule autour de deux principaux thèmes principaux : comment dynamiser le prodigieux potentiel de la communauté économique francophone, et comment mettre l'Afrique au cœur du rendez-vous de l'émergence.