Le nombre de contrôleurs semenciers est passé de 70 agents à moins de 10 actuellement en l’espace de quelques années, a indiqué, jeudi, Barka Dieng, responsable du contrôle des champs et des lots de la Division des semences de la direction de l’agriculture, invitant l’Etat ‘’à reconstituer ce capital humain’’.
‘’Dans les trois régions du Sine-Saloum (Kaolack, Fatick, Kaffrine) on n’a pas dix contrôleurs’’, a-t-il déclaré, lors d’un atelier de formation tenu au Centre régional de formation en santé de Kaolack.
Une dizaine de contrôleurs semenciers et des techniciens de l’Institut sénégalais de de recherches agricoles (ISRA) sont formés en contrôle de certification et en production de semences pré-base de grande culture : arachide, niébé, mil, mais, sorgho et le riz.
‘’Il faudrait d’abord que ceux qui sont là soient formés, mais il faudrait également que l’Etat recrute des agents qui vont servir pour le contrôle avant de parler de reconstitution de capital semencier’’, a ajouté le technicien agricole.
Selon lui, ''on ne peut pas reconstituer le capital semencier si on n’a pas des contrôleurs bien formés.
‘’Les gens peuvent produire, mais il faut que ça soit contrôler au champ ensuite au laboratoire pour être certifié sinon beaucoup d’opérateurs vont produire des semences qui ne seront pas contrôlées’’, a-t-il expliqué.
Barka Dieng a souligné que les contrôleurs semenciers et des techniciens de l’ISRA sont responsables des conduites des essais de productions de semences de pré-base au niveau de stations de l’ISRA.
Ouvert à Kaolack, l'atelier de formation cible les contrôleurs semenciers et des techniciens de l’ISRA des régions de Kaolack, Saint- Louis, Kolda, Tambacounda et Ziguinchor.
‘’On va leur donner des cours de formation pour qu’à terme qu’ils soient capables de conduire des parcelles de production de semences et de pouvoir faire toutes les opérations nécessaires à l’aboutissement d’une production en qualité et en quantité de semences pré-base certifiées’’, a encore expliqué M. Dieng.