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Hollande devrait rencontrer le président de la transition du Burkina Faso à Dakar (entourage)
Publié le jeudi 27 novembre 2014   |  AFP


François
© Autre presse par DR
François Hollande, président Français


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François Hollande devrait, selon son entourage, très probablement rencontrer le président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando, à l'occasion du sommet de la francophonie, à Dakar, ce
week-end.

"Si le président de la transition se rend à Dakar, ce qui paraît à peu près confirmé, François Hollande le rencontrera", a affirmé un conseiller diplomatique, précisant que le chef de l'Etat s'était entretenu lundi par téléphone avec M. Kafando.


Paris souligne que le Burkina Faso n'est pas suspendu de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), celle-ci ayant considéré que la chute du président Blaise Compaoré, après 27 ans au pouvoir, ne résultait pas d'un coup d'Etat mais d'une révolution populaire.


Lors de cet entretien, M. Hollande devrait notamment exprimer sa confiance dans les autorités de transition burkinabés pour préparer des élections transparentes et fiables et souligner le modèle que peut représenter le Burkina pour d'autres pays africains, indique son entourage.

Le 21 novembre, dans un discours devant la Fondation Jacques Chirac, le président français avait très clairement appelé les dirigeants africains à tirer les leçons du soulèvement populaire burkinabé.

"La population du Burkina Faso a fait une belle démonstration qui doit à mon avis faire réfléchir ceux qui voudraient se maintenir à la tête de leur pays au-delà du temps nécessaire, en violant le droit constitutionnel", avait-il affirmé. Les Burkinabés ont tout simplement "fait respecter le droit"
et permis "qu'on empêche de réviser une constitution, une loi fondamentale pour une convenance personnelle", avait-il ajouté.


"L'Afrique a besoin de nous pour son développement", "elle a besoin de solidarité", mais "aussi que l'on promeuve partout les valeurs démocratiques", avait aussi déclaré le président de la République.
Blaise Compaoré a été chassé le 31 octobre par la rue, après 27 années de règne, pour avoir voulu réviser la Constitution afin de se maintenir au pouvoir. Le jour de sa démission, il avait été exfiltré du Burkina Faso vers la Côte d'Ivoire, grâce à des moyens militaires français.

M. Hollande avait lui-même expliqué le 4 novembre que la France avait "veillé à évacuer" le président déchu avec "tous les moyens nécessaires", afin de permettre la mise en place d'autorités de transition.
Après l'entrée en fonction de Michel Kafando, le 18 novembre, un gouvernement de transition a été mis en place dirigé par un militaire, le lieutenant-colonel Issac Zida, et plusieurs autres membres de l'armée à des postes clés.



swi/kp/ed

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