L’Union internationale de la Presse francophone (UPF) a lancé "un appel solennel" à tous les Chefs de l’Etat pour la suppression des peines privatives de liberté relatives aux délits de presse, dans une déclaration dite de Dakar, lue lors de la cérémonie de clôture des 43èmes assises de l’organisation.
‘’Cette règle qui garantit l’indispensable pluralisme de l’expression démocratique, doit être partout inscrite dans la loi’’, souligne la déclaration destinée aux chefs d’Etat qui seront réunis du 29 au 30 novembre à Dakar pour le 15ème Sommet de la Francophonie.
Pour l’UPF, ‘’les médias sont essentiels à la démocratie mais ils sont aussi vecteur important du développement économique, qui a besoin de la libre circulation des hommes et des idées’’.
Le nouveau président de l’UPF, Madiambal Diagne, élu lors de la réunion du comité international, a demandé au chef de l’Etat Macky Sall ‘’d’accepter de porter cette déclaration auprès de ses pairs pour leur exprimer les fortes préoccupations des hommes et femmes des médias de l’espace francophone’’.
L’administrateur du Groupe Avenir Communication a précisé que dans cette déclaration, l’UPF y a porté son ‘’angoisse permanente pour le sort des médias dans de nombreux pays de l’espace francophone’’.
‘’Nous sommes vivement interpellés par le lourd tribut que les médias payent dans des pays en situation de crise comme en République Démocratique du Congo, en République Centrafricaine et au Mali’’, a-t-il ajouté.
L’UPF regroupe plus de 3.000 membres provenant de 35 sections nationales. Les assises de Dakar étaient axées sur ‘’Jeunes face au numérique’’.