La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep) a présenté, hier, les résultats de l’étude du dispositif de participation des Acteurs non étatiques (ANE) à l’amélioration du système éducatif dans les régions de Kaffrine, Tamba et Diourbel.
La fonctionnalité des organes de gestion demeure le véritable problème du système éducatif. Le constat est de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep), qui vient de publier une étude sur la question. Dans les trois régions où l’étude sur l’amélioration du système éducatif avec les acteurs non étatiques a été menée, les conseils de gestion ne marchent pas bien.
Cette étude permet, selon le coordinateur de la Cosydep, de mieux cerner les problèmes de l’éducation. Car, de l’avis de Cheikh Mbow, le premier enjeu consiste à disposer des organes qui s’intéressent certes aux ressources financières mais aussi aux résultats des enseignements apprentissages. Pour ce faire, les trois régions qui ont les TBA les plus bas ont été ciblées, Il s’agit de Diourbel, Tambacounda et Kaffrine.
‘’Nous pensons que si nous avons des organes qui soient ouverts aux acteurs non étatiques, ces organes deviendront plus fonctionnels. Le Sénégal a pris une option pour la décentralisation de l’éducation mais nous savons que l’effectivité de la fonctionnalité des organes n’est pas encore attestée. Nous pensons que cela est dû au pouvoir assez important qui a été alloué aux directeurs d’écoles et responsables institutionnels’’, a soutenu le coordinateur de la Cosydep. Pour qui dans les trois régions ciblées, la fonctionnalité des conseils de gestion reste mitigée.
De son côté, le chef du bureau suivi des sous-secteurs et de la gestion au ministère de l’Education, Pape Latyr Diouf, a soutenu qu’il faut que les ressources mises à la disposition de l’école soient gérées de façon transparente. ‘’Les diagnostics ont montré que les organes de gestion ne marchaient pas du tout. En 2010, nous avons effectué une visite de terrain dans tout le pays et un montant de 2 millions a été mis à la disposition de chaque IA pour régler le problème des organes de gestion. En retour, les IA devaient élaborer des rapports pour nous les envoyer. Jusqu’à ce jour, nous n’avons reçu aucun rapport, les ressources sont consommées et le problème demeure. Donc cette initiative de la Cosydep est une bonne démarche et nous allons généraliser cela’’, a conclu M Diouf.