L’Union des magistrats du Sénégal (UMS) oppose un niet catégorique quant à la libération des logements conventionnés au plus tard fin juin 2014, tel que voulu par le gouvernement, relaie en majorité la presse sénégalaise parvenue samedi à APA.
«Sommés de libérer leurs logements, les magistrats se rebellent contre Macky», titre Walfadjri quotidien, soulignant que l'UMS dénonce un «procédé cavalier et illégal…et envoie les gendarmes promener».
Poursuivant le sujet, le journal ajoute que le bureau exécutif de l'UMS demande aux magistrats concernés de ne donner aucune suite aux demandes ou convocations émanant des gendarmes qui se présenteront à leur domicile.
«Libération des logements conventionnés : Les magistrats se rebellent», renchérit L'Observateur, dans lequel journal, Aliou Mar, Dg du Patrimoine bâti de l'Etat informe que «l'Etat va doubler les indemnités de logements des magistrats concernés».
Quoi qu'il en soit, L'As croit savoir que «les magistrats sont sur le pied de guerre», pendant que Le Quotidien note, que «les magistrats condamnent l'Etat» et parlent de provocation.
Direct-Info revient sur la rencontre d'hier entre le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche et les étudiants, portant sur les frais d'inscription. «L'Etat lâche du lest», écrit ce journal.
Nos confrères de Direct-Info ajoutent que «c'est le 8 janvier que le peuple sénégalais sera édifié sur l'avenir de l'Enseignement supérieur au Sénégal car, en négociations très avancées avec l'association des parents d'élèves et la coordination nationale des étudiants, le gouvernement vient de lâcher du lest en revoyant à la baisse les frais d'inscription».
«L'Etat recule», titre Sud Quotidien, estimant qu'on s'achemine vers une baisse des droits d'inscriptions dans les universités sénégalaises.