La secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Ramatoulaye Dieng Ndiaye, a souligné jeudi l'importance pour le Sénégal de mettre en place une politique d’adaptation face "aux effets néfastes du changement climatique", qui vont " inévitablement" avoir un impact négatif sur la sécurité alimentaire.
"Actuellement, nous subissons les effets néfastes du changement climatique, et nous devons nous adapter en termes d’érosion côtière et de sécurité alimentaire", a-t-elle déclaré.
Elle s’exprimait en marge d’un atelier sur les changements climatiques en prélude des sommets de Lima (Pérou) et de Paris (France) prévus en 2015, en présence du représentant du Comité national pour les changements climatiques (COMNACC), Sanou Dakono.
"Les variations du climat vont avoir des impacts sur la sécurité alimentaire. Les températures sont en train d’augmenter et la pluviométrie de baisser. Et nous devons trouver des réponses appropriées pour faire face", a-t-elle fait observer.
"L’Etat devra mettre les moyens (…). En tant que pays appartenant au groupe africain et aux pays les moins avancés, nous demandons que le fonds vert climat soit opérationnel et accessible pour les pays qui devront s’adapter aux changements climatiques", a-t-elle ajouté.
Pour elle, le sommet de Lima ''sera une étape importante dans l’engagement des pays les plus pollueurs (…) qui prendront des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et mettront des ressources dans le Fonds vert climat, pour que des pays comme le Sénégal, qui ne polluent pas, puissent avoir les moyens de s’adapter aux variations climatiques (...)''. Elle a également dit que ''l’étape de Paris sera décisive".